Edition produite par le même libraire (probablement Pierre-François Didot, à Paris, dont on retrouve l'ornement figurant à la p. 1 dans une brochure publiée par ses soins en 1763 intitulée Avis sur l'inoculation de la petite vérole) que celle parue la même année tantôt sous l'adresse fictive de Lausanne, tantôt sous le nom de François Grasset, tantôt sous celui de Marc Chapuis (v. tissot-ona-64a et tissot-ona-64aa).

L'examen de différents exemplaires de cette édition révèle que des changements textuels ont été apportés en cours d'impression en deux endroits. D'une part la fin du chapitre 1 ("Article I") a été modifiée et une note relatives aux "Ribaudes" ajoutée (la modification débute à la dernière ligne de la page 63, repoussée page 64 et se termine au milieu de la page 67 (variante signalée P. Delvaux) ; d'autre part les pages 225 à 234 ont été recomposées : le principal changement concerne la digression relative aux effets nocifs d'une continence trop longue sur le système nerveux (page 225 à 229), pudiquement traduite en latin. Seule la première modification, reprise dans les éditions ultérieures de l'Onanisme produites de l'aveu de l'auteur semble le fait de celui-ci. Le passage traduit en latin témoigne peut-être d'une intervention de la censure royale ou ecclésiale ; cette particularité n'est pas reprise dans les éditions suivantes, y compris dans la  "quatrième édition" procurée par Didot en 1769.