Conservation et mise en valeur

Dès sa création, la « Collection historiographique vaudoise » a une vocation iconographique. Si les photographies de Paul Vionnet illustrent de nombreuses publications et conférences, cette fonction reste toutefois limitée par son organisation interne et son personnel réduit. Les inventaires des pièces restent sommaires. Seuls les négatifs font l’objet d’un recensement détaillé, divisé en quatre sections : « Portraits », « Cathédrale », « Manuscrits » et « Varia ».

En 1945, la gestion de la collection est confiée à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne (BCUL) et est rebaptisée « Cabinet iconographique ». La mise en place d’un système de référencement et de classement des pièces permet de mieux appréhender le contenu de la collection. Deux ans plus tard, un service de reproduction est disponible grâce à l’acquisition de matériel photographique ; il sera confié en 1962 au photographe de la BCU, Bernard Delessert.

Cette nouvelle organisation contribuera beaucoup au développement de la collection et à son utilisation : le rapport annuel de 1947 annonce 237 pièces communiquées et celui de 1967 relève 120 visites, 128 prêts de pièces et 898 demandes de reproduction de documents.

A.L.