En 1755 a paru sous l'adresse fictive d'Henri Scheurleer (dont l'activité cesse en 1741) une contrefaçon du Conte du tonneau augmentée d'un 3e tome contenant le Traité des dissensions ; bien que paru sous le nom de Marc-Michel Bousquet, ce dernier n'a pas été produit à Lausanne : il sort de la même fabrique que les 2 volumes du Conte du tonneau, probablement située en France (papier provenant du moulin de J. Missonier, en Auvergne). L'emprunt du nom de Bousquet pour ce 3e tome renforce l'idée selon laquelle Bousquet était alors considéré comme le propriétaire légitime de ce titre.

A noter que ces 3 tomes ont été remis sur le marché avec de nouvelles page de titre à l'adresse de Scheurleer datées de 1757 ; pour le tome 3, la page de titre au nom de Bousquet et à la date de 1755 a été consevée après le titre daté de1757.