8° XXX, 632, [2], 256 p. {∗8, ∗∗7, A-2Q8, 2R4, π[=∗∗8?], A-O8, P-S4}
Frontispice gravé par Chovin représentant François Grasset offrant son édition de la Vulgate au pape Benoît XIV.
La publication de cette édition de la Vulgate a probablement été décidée lors d’un séjour à Rome (fin décembre 1757 à juin 1758), durant lequel Grasset fut reçu par le pape Benoît XIV, dédicataire de l’ouvrage. La mort de ce dernier en 1758 explique pourquoi cette édition, parue sous l'adresse d'une ville catholique (Anvers) pour sauver les apparences, ne comporte aucune date d'édition.
Editée en deux formats, en 1 volume in-8° et en 7 volumes in-24° (v. bible-lat-64b) tirés à 3000 exemplaire chacun, elle a été imprimée par Niklaus Koelner à Bâle dans le courant de l'année 1762.
Un tirage à part à 100 exemplaires du Nouveau Testament en format in-8° et 1250 en format in-24° (v. bible-nt-lat-64b) a en outre été réalisé ; aucun exemplaire de la version in-8° n’a pu être localisé.
En difficulté à Lausanne, Grasset n'a pu retirer les exemplaires, mis sous sequestre à Bâle, la fin de l'année 1763 : il écrit à Albert de Haller le 4 octobre qu'il vient enfin de trouver une personne disposée à lui avancer la somme nécessaire à récupérer son bien). Dernier acte d'une entreprise rendue compliquée par la mort du pape et les difficultés rencontrées par Grasset à Lausanne, ce dernier cède l'entier de l'édition à Jean-David Jomas par acte notarié du 22 août 1764. |