dobay

Marta Dobay Masszi (Lausanne)
Quelques passages tirés d’Adolphe de Benjamin Constant

Le point de départ de mon projet pour Adolphe est La Chablière, propriété de la famille de Benjamin Constant. Je l’ai découverte il y a une dizaine d’année lors de mes pérégrinations à travers Lausanne, une plaque commémorative à moitié cachée par du lierre se trouvant devant la maison. La propriété n’ayant vraisemblablement pas subi de rénovations importantes, je me suis immédiatement sentie transportée au XIXe siècle. Lorsque j’ai entendu parler du projet autour du bicentenaire de la parution d’Adolphe, l’image de La Chablière m’est tout de suite apparue. La première fois que j’ai lu le roman, j’ai été entraînée par la dimension du piège qui se referme inexorablement sur Adolphe et Ellénore, fait d’émotions mêlées aux conventions sociales de l’époque. Mais j’ai décidé de choisir quelques phrases qui représentent à mes yeux Benjamin Constant lui-même, mais à la fois aussi des émotions profondément humaines et intemporelles.

9 doubles-feuilles avec texte et images photogravées, interventions à l’eau-forte, groupées sous couverture de papier (390 x 280 mm) avec rubans de fermeture noirs.

Exemplaire unique imprimé en août 2015 sur les presses à bras de l’Atelier Aquaforte à Lausanne.

Les commentaires sont fermés.