La gravure dans tous ses états

La pratique de la gravure accompagne Catherine Bolle depuis ses premiers pas dans le monde de la création plastique.

L’intérêt de la jeune artiste pour ce moyen d’expression doit être replacé dans le contexte d’une époque que rêvait d’un art qui excède le groupe très fermés des collectionneurs.
En multipliant les exemplaires et en diminuant les prix,
la gravure offrait une alternative à l’oeuvre unique.

Pour l’étudiante qu’elle était, aux Beaux-Arts, à Sierre, l’investissement en matériel était par ailleurs assez modeste, au moins pour la lino et la xylogravure, techniques dans lesquelles elle fit ses premières armes, avant de se découvrir dans les années 90, au contact de Raymond Meyer, à Pully, une passion pour la gravure en taille-douce qui ne s’est plus démentie depuis. Peut-être la petite gravure de Pietro Sarto que son père, lui-même peintre de talent, lui offrit à l’occasion de la visite l’exposition « La gravure en creux des origines à nos jours » au Château de La Sarraz, en 1974, n’est-elle pas étrangère à ce choix.

Quoi qu’il en soit, la taille-douce, principalement la pointe sèche, mais aussi l’eau-forte et l’aquatinte, sont à la base de très nombreux livres, qu’ils soient entièrement gravés (texte et images) ou de les gravures soient associées à des textes typographiés ou incorporées à des interventions.

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