Le Dernier été de Klingsor : l’autoportrait (1991)

Le Dernier été de Klingsor : l’autoportrait
Pully : Editions des ateliers Catherine Bolle et Raymond Meyer, 1991
Typo : François Roubin, Genève
8 doubles f. dans un emboîtage ; 34 cm
Suite de 6 eaux-fortes originales de Catherine Bolle inspirées du texte tiré de la nouvelle Le dernier été de Klingsor de Hermann Hesse, traduit par Edmond Beaujon
– 15 suites sur vélin d’Arches num. de 1/15 à 15/15
– un ex. de dépôt légal marqué 0
– 5 ex. rehaussés, comprenant en hors-texte une suite complète imprimée sur japon à marges perdues, justifiés de I/IV à IV/IV
Ex. n° 5, enrichi d’une suite sur Japon signée et d’une lettre manuscrite de l’artiste à l’imprimeur.

A l’instar du recueil Quatre planches de ta mère, réalisé en 1988, ce travail propose une réflexion sur l’autoportrait, la figure de l’artiste se superposant à celle de l’auteur.
Une gravure de grand format créée en parallèle, Les vergers marins, revisite le thème de Klingsor ; cette figure inquiétante située à la frontière du monde des ténèbres, entre ombre et lumière pouvait-elle ne pas interpeler Catherine Bolle, qui a exploité pour restituer l’univers mental de Hermann Hesse une technique d’eau-forte particulière, qui permet de faire apparaître des traits de lumière sur un fond sombre. Une dimension « magique » que l’alchimie de la gravure traduit à merveille.

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