Archives de catégorie : Imprimerie nationale

Jouets dispersés aux enchères insolvables de l’enfance (2009)

Jouets dispersés aux enchères insolvables de l’enfance
Texte inédit de Matthieu Messagier, intervention artistique et phototypies de Catherine Bolle
Genève : Editions Traces, 2009
Phototypie : Imprimerie nationale, Ivry-sur-Seine
[24] p. sous couverture imprimée ; 19 cm
– 3 ex. spéciaux A, B et C avec pointe-sèche
– 15 ex. marqués Ea I à Ea XV ayant un dessin et une aquarelle de page en page
– 15 ex. marqués HC I à HC XV ayant un dessin de page en page
– 3 ex. marqués DL 1 à DL 3 ayant un dessin de page en page
– 64 ex. num. de 1 à 64 avec des aquarelles de part en part
Ex. n° 13

C’est dans l’orbite de la revue Trou, à Moutier, à laquelle elle a été invitée à participer en 1995, que Catherine Bolle a rencontré, par l’entremise de Roger Voser, Matthieu Messagier. La première véritable collaboration entre l’auteur et l’artiste a eu lieu dans le cadre de la publication du recueil Aquamancies, dix poèmes inédits de Matthieu Messagier, accompagnés de dix gravures originales de Catherine Bolle, Samuel Buri, Jorge Camacho, Pierre Courtin, Novello Finotti, Umberto Maggioni, Simon Messagier, Giulia Napoleone, Louis Pons, Yvan Theimer, paru aux Editons Studio d’arte Gibralfaro à Venise en 2004 (planches imprimées par Anna Ziliotto à Vérone).

Né en 1949 dans le Doubs, Matthieu Messagier écrit depuis l’enfance. Après une adolescence partagée entre la Franche-Comté et Paris, il s’installe dans la capitale pour se consacrer entièrement à la poésie, encouragé par ses parents, le peintre Jean Messagier et la céramiste Marcelle Baumann. En 1971, avec Michel Bulteau et Zéno Bianu, entre autres, et grâce à la complicité visionnaire de François Di Dio, l’éditeur du Soleil Noir, il publie le Manifeste électrique aux paupières de jupes. Les livres se succèdent ensuite.
Il s’installe définitivement en 1980, en panne de jambes, dans son pays natal, pas très éloigné de ce « Pays de Trêlles » mythique et introuvable décrit dans un poème en prose de 800 pages.(source : site web « Des écrivains en Franche-Comté »)

Un Monde fermé, s’ouvrant sur Le Monde des doutes (2005)

Un Monde fermé (par Caroline Fourgeaud-Laville)
s’ouvrant sur
Le Monde des doutes (par Catherine Bolle)
Deux textes écrits en miroir, mais sans lecture préalable des auteurs l’un par l’autre, accompagnés d’une suite de 18 phototypies originales de Catherine Bolle
Genève : Editions Traces, 2005
Phototypie : Atelier Le livre et l’estampe – Imprimerie nationale, dir. Christian Jourdain, Paris)
64 f. sous chemise de papier calque illustrée, dans un coffret rehaussé par l’artiste; 30 cm
Coffret réalisé par Jacques Menétrey à Lausanne
– 3 ex. hors commerce comprenant un manuscrit de l’auteur et une phototypie rehaussée par l’artiste, num. HC I/III à HC III/III
– 3 ex. de tête comprenant un manuscrit de l’auteur et trois phototypies rehaussées par l’artiste, lettrés de A à C
– 3 ex. d’artiste num. EA 1 à EA3
– 2 ex. pour le dépôt légal num. DL I/II et DL II/II
– 19 ex. num, de 1 à 19
Ex. marqué EA1, enrichi du manuscrit original du texte de C. Bolle, des négatifs originaux ayant servi au tirage des phototypies, d’une pré-maquette du livre et d’un objet original signé par l’artiste. L’objet consiste en une pierre et 26 tablettes en verre acrylique peintes, photographiées sur une des planches du livre, relatives à la sculpture monumentale intitulée « Lapidaire » réalisée par C. Bolle pour le bâtiment « La verrière » à Montreux (architectes: Richter et Dahl Rocha, chef de projet : Martin Iölster) ; la pierre, provenant des excavations réalisées pour les fondations, a servi à définir la gamme des couleurs du bâtiment, gamme qui a été expérimentée en miniature sur les tablettes de verre acrylique.

Première collaboration de Catherine Bolle avec Christian Jourdain, à l’Imprimerie nationale, qui a attiré son attention sur la technique de la phototypie. Appelée aussi photocollographie, héliotypie, albertypie, en allemand lichtdruck (impression par la lumière), en anglais collotype, la phototypie est un procédé d’impression de grande qualité, à l’encre grasse, au moyen de gélatine bichromatée et insolée.

Lymphe (2005)

Lymphe
Texte de Salah Stétié, cinq empreintes sur calque et deux dessins de Catherine Bolle
Genève : Editions Traces, 2005
Typo : Imprimerie nationale, Paris
5 f. doubles (textes), 5 f. doubles et 2 pl. (calques) sous chemise illustrée (calque), dans un coffret rehaussé par l’artiste; 30 cm
Coffret réalisé par Jacques Menétrey à Lausanne, rehaussé par l’artiste
– 3 ex. hors commerce numérotés HC I/III à HC III/III, comprenant un manuscrit de l’auteur et, dans une impression labile et dessinée, un bois de l’artiste
– 3 ex. de tête lettrés de A à C, comprenant un manuscrit de l’auteur et trois bois labiles rehaussés par l’artiste
– 3 ex. d’artiste numérotés EA 1 à EA 3
– 3 ex. pour le dépôt légal numérotés DL I/III à DL III/III
– 28 ex. numérotés de 1 à 28, tous signés par l’auteur et par l’artiste
Ex. « EA 3 », enrichi de diverses interventions originales de l’artiste

La rencontre entre Catherine Bolle et Salah Stétié s’est faite à Paris par l’intermédiaire des Editions TranSignum. Leur directrice, Wanda Mihuléac, après avoir abandonné l’idée d’un livre avec Jacques Derrida, souhaitait en effet marier les talents de Salah Stétié et de Catherine Bolle. Le projet se concrétisa finalement sous l’égide des Editions Traces.