Archives de catégorie : Supports

Lymphe (2005)

Lymphe
Texte de Salah Stétié, cinq empreintes sur calque et deux dessins de Catherine Bolle
Genève : Editions Traces, 2005
Typo : Imprimerie nationale, Paris
5 f. doubles (textes), 5 f. doubles et 2 pl. (calques) sous chemise illustrée (calque), dans un coffret rehaussé par l’artiste; 30 cm
Coffret réalisé par Jacques Menétrey à Lausanne, rehaussé par l’artiste
– 3 ex. hors commerce numérotés HC I/III à HC III/III, comprenant un manuscrit de l’auteur et, dans une impression labile et dessinée, un bois de l’artiste
– 3 ex. de tête lettrés de A à C, comprenant un manuscrit de l’auteur et trois bois labiles rehaussés par l’artiste
– 3 ex. d’artiste numérotés EA 1 à EA 3
– 3 ex. pour le dépôt légal numérotés DL I/III à DL III/III
– 28 ex. numérotés de 1 à 28, tous signés par l’auteur et par l’artiste
Ex. « EA 3 », enrichi de diverses interventions originales de l’artiste

La rencontre entre Catherine Bolle et Salah Stétié s’est faite à Paris par l’intermédiaire des Editions TranSignum. Leur directrice, Wanda Mihuléac, après avoir abandonné l’idée d’un livre avec Jacques Derrida, souhaitait en effet marier les talents de Salah Stétié et de Catherine Bolle. Le projet se concrétisa finalement sous l’égide des Editions Traces.

La Lumière est dans les choses (2003)

La Lumière est dans les choses
Poèmes d’Israël Eliraz traduits de l’hébreu par l’auteur, intervention artistique (dessin, empreinte et encre) de Catherine Bolle
Genève : Editions Traces, 2003
1 vol. + une carte (66 x 56 cm) repliée, dans un étui rehaussé par l’artiste ; 24 cm
– 13 ex. spéciaux, dont une carte et un objet, recueil acrylique, réalisés par l’artiste
– 4 ex. hors commerce marqués HC I à IV
– 5 ex. d’auteur lettrés A à E
– 4 ex. d’artiste lettrés EA I à IV
– 4 ex. réservés
– 15 ex. numérotés de 1 à 15
Ex. marqué HC IV, avec carte peinte originale et recueil acrylique

La BCU-Lausanne conserve en outre un exemplaire unique d’un premier travail de recherche plastique de Catherine Bolle sur ce texte, sous forme de 9 feuillets gravés (20 x 32 cm), réalisé en 2002.
Une dixième planche, contenant le poème n° XIII, manque au dossier remis par l’artiste.

C’est Simone Bruneau, drectrice de la Cité internationale des arts, qui a suggéré à Catherine Bolle, alors en séjour à Paris, de prendre langue avec Israël Eliraz, autre pensionnaire de l’institution. Plusieurs projets de collaborations sont nés de cette rencontre.

Israël Eliraz, né à Jérusalem en 1936, a publié des romans, des pièces de théâtre et des opéras (avec le compositeur Joseph Tal). Il se consacre à présent exclusivement à la poésie. Chantre de la concision extrême, il utilise une langue hébraïque moderne traversée de références bibliques. Langue lapidaire: si ses mots sont des pierres, ce sont des pierres d’espérance. Sa poésie est faite de césures et de béances. Polyglotte et fin connaisseur de la langue française, il supervise lui-même ses traductions (14 recueils traduits, dont Petit Carnet du Levant, Abeilles/Obstacles, Comment entrer dans la maison et Dîner avec Spinoza et quelques amis. (source: http://sdl.akadem.org/Bios/Israel_Eliraz.html)

 

 

Les Tremblements du monde I (2002)

Les Tremblements du monde I
Texte de Michel H. Favre, interventions plastiques de Catherine Bolle
Genève : Editions Traces, 2002
6 f. doubles sous couverture dessinée, dans un étui ; 31 cm
Etui réalisé par Jacques Menétrey à Lausanne
Livre produit à 20 exemplaires non numérotés, tous différents, constitué de 3 feuillets doubles portant le texte manuscrit de l’auteur et 3 feuillets doubles de papier calque avec les interventions de Catherine Bolle (estampage et peinture)

C’est lors de l’exposition « Ombres, griffures et lumières », présentée à Vevey par le Cabinet cantonal des estampes en 1990 que Michel H. Favre a découvert le travail de Catherine Bolle. Une amitié durable est née de cette rencontre. Plusieurs oeuvres monumentales de l’artiste ont rejoint la collection d’art de l’entreprise Dupont-Nemours, à Genève, et c’est au contact de cette relation que Catherine Bolle a repensé complétement son rapport au verre acrylique, dont elle excelle à jouer sur les transparences et les reflets.

Poèmes de Catherine Pozzi (2005)

Catherine Pozzi, Poèmes
Six dessins sur papier calque de Catherine Bolle, avant-propos de José-Flore Tappy
Lausanne : La Délie (Bibliothèque cantonale et cantonale de Lausanne), 2005
Impression : Jean Genoud S.A., Le Mont-sur-Lausanne
Tirage de la gravure: Raymond Meyer, Pully
1 vol. en feuilles, dans un coffret ; 31 cm
– 1 ex. unique avec les six dessins originaux de Catherine Bolle marqué « 0 »
– 3 ex. enrichis chacun d’un dessin original écarté, marqués « A », « B » et « C »
– 15 ex. enrichis d’une pointe sèche originale de Catherine Bolle, dont trois réservés à l’artiste, num. de I/XII à XII/XII et EA I/III à EA III/III
– 80 ex. dont 10 réservés à l’artiste, num. de 1 à 70, EA 1 à EA 10
Ex. « 0 », comprenant les 6 dessins originaux de Catherine Bolle sur papier calque

Livre de bibliophilie publié à l’initiative de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne dans le cadre de la mise en valeur de la correspondance échangée par Annemarie Schwarzenbach et Claude Bourdet, dans laquelle la poétesse, mère ce dernier, est très présente. Les dessins de Catherine Bolle sont inspirés des six poèmes qui constituent l’essentiel de l’oeuvre conservée de Catherine Pozzi. Cette dernière entretint avec Paul Valéry une relation tumultueuse durant plus de huit ans et fut l’amie de nombreuses figures littéraires de l’entre-deux-guerres, comme Jean Paulhan, Rainer Maria Rilke, Anna de Noailles, Colette, Henri de Régnier ou encore Pierre Jean Jouve.
Cette édition reprend le texte paru dans la collection Métamorphoses chez Gallimard en 1959, établie d’après l’originale de 1935 publiée par Jean Paulhan aux éditions de la revue Mesures.

Le Dé-molécule (2011)

Le Dé-molécule
Genève : Editions Traces, 2011
« Cahier de mer »
1 leporello dans un coffret cartonné ; 32 cm
Coffret toilé réalisé par Daniel Boulenaz à Vevey (selon information fournie par l’artiste)
Livre d’artiste entièrement peint (texte et image) sur papier de bambou ancien offert en 2009 par Michel Nitabah, éditeur à Paris, daté « Helsinki-Ouchy, 15 février 2011 »
– 5 ex. num. de 1/5 à 5/5, tous différents les uns des autres (mention « 6 cahiers de mer », contredisant la justification)
Ex. n° 3 et 5

Brisures de banquise, réseaux d’eau et de glace, si proches des schémas de molécules. Travail sur le froid, le bleu, l’iode, le sel, l’eau. Cartographie. Chemin. Chenal.

« Le violet de cet iode, qui n’existe pas, cet arrière-océan, ce pouls fixé dans la banquise, cet amour, glace noire,
la débâcle, l’avis de tempête, le noir obscur, le blanc gris, la chaîne et le chenal »

L’Arc et la flèche (2010)

L’Arc et la flèche
[Lausanne], 2010
[6] f. doubles ; 21 x 25 cm
Livre manuscrit et peint sur papier artisanal oriental
– 3 ex. signés num. I, II et III, tous différents
Ex. n° III

L’arc et la flèche comme images de la douleur, de la tension vers quelque chose de grave. Le propos brode autour d’une maladie de l’oeil dont Catherine Bolle a souffert à plusieurs reprises depuis son enfance, l’uvéite (intolérance aux rayons ultraviolets). L’angoisse de perdre la vue est constitutive de l’artiste, qui a mis son talent au service des malvoyants (cf la réalisation d’exemplaires rehaussés de livre « Du noir au braille » publié par la Mission évangélique braille en 2009 à Vevey) et a réalisé plusieurs travaux en intervenant sur des support d’écriture braille.

Smalt ou la recherche de l’indigo (2009)

Smalt ou la recherche de l’indigo
[Lausanne], 2009
1 f. plié ; 34 cm
Livre d’artiste avec interventions peintes au lavis d’encre et texte tamponné, sur papier de bambou ancien(milieu du XXe siècle) offert en 2009 par Michel Nitabah, éditeur à Paris
– 3 ex. signés, tous différents

Le smalt, appelé autrefois « bleu de cobalt », est une couleur obtenue en fondant des sels, concurrente de l’outremer ; elle est utilisée, notamment, pour les célèbres carreaux en fayence bleus d’origine portugaise, les « azulejos ».

Filtrer les mondes (1998)

Filtrer les mondes
Pully, 1998
9 planches dans un étui ; 19 cm
1 poème et 8 pointes-sèches, le tout gravé sur verre acrylique
– 20 ex. num. de 1 à 20
Ex. n° 3

Cette première incursion « littéraire » sur support en verre acrylique se prolongera dans divers travaux ultérieurs uniques ainsi que dans les exemplaires de tête de La Lumière est dans les choses, d’Israël Eliraz.

La Prêle ou la convive des pierres (1995)

La Prêle ou la convive des pierres
Pully : Editions Raymond Meyer, 1995
1 livre dépliant, 1 f. et 1 pl, sous chemise gravée, dans un étui de verre acrylique incisé ; 47 cm
Poème et gravures de Catherine Bolle
– 5 ex. comprenant des rehauts, num. de I à V
– 14 ex. num. de 1 à 14
– 1 ex. de dépôt légal marqué « Zéro »
Ex. n° I, enrichi d’une épreuve des textes imprimée sur papier spécial

La prêle, plante qui se nourrit de pierre, riche en silice, est réputée avoir la propriété de faciliter l’expulsion des corps étrangers (escarbilles, etc.).
Les plantes, notamment celles qui participent de la pharmacopée traditionnelle, constituent une source d’inspiration privilégiée pour Catherine Bolle

Les Liens ou les croquis superposés (1995)

Les Liens ou les croquis superposés
[Pully], 1995
6 f. sous couverture cartonnée ; 39 cm
Textes à la plume et dessins originaux de Catherine Bolle sur papier de Chine cuit, couverture gravée
– 20 ex. num. de 1/20 à 20/20
Ex. n° 2/20

Ce livre est né dans le contexte de l’exposition présentée par Catherine Bolle à la Galerie Alice Pauli en 1995.
La gravure utilisée pour la couverture est issu du découpage en 20 morceaux d’un exemplaire de la gravure de grand format homonyme.

L’Anomie ou la pagination arbitraire (1991)

L’Anomie ou la pagination arbitraire
[Pully], 1991
60 f. (en 4 cahiers), sous couverture titrée à la main ; 37 cm
Livre d’artiste unique peint (tempéra à l’oeuf) et calligraphié sur papier de Chine cuit

Le terme « anomie » (du grec ἀνομία) désigne une société caractérisée par une désintégration des normes qui règlent la conduite des hommes et assurent l’ordre social.
Ce volume constitue l’un des premiers livres entièrement réalisés à la main par l’artiste, soucieuse de s’affranchir des contraintes liées au recours à des tiers (imprimeurs, relieurs).


Quatre planches de ta mère (1988)

Quatre planches de ta mère
Genève : Editions Traces, 1988
Impression des gravures : Raymond Meyer, Pully
4 pl. et 2 f. dans un cartable ; 28 cm
4 pointes sèches originales de Catherine Bolle
– 26 ex. lettrés A à Z plus un lettré « zéro », les ex. O et « zéro » réservés à Olivier-Vincent Thomann
Ex. « A »

Réflexion sur le thème de l’autoportrait, dédiée par l’artiste à son fils, Olivier, né en 1985.
Le cartable est recouvert d’un papier de chine estampé par l’artiste dans le jardin des mûriers, à Bex, où elle a grandi, en appuyant directement les feuilles de papier sur les pierres recouvertes d’encre.