Archives de catégorie : Estampages

Estampages

Parallèlement aux techniques traditionnelles de gravure (bois gravé, taille-douce, lithographie), Catherine Bolle s’est livrée à des expériences d’estampage direct de feuilles de papier sur des pierres naturelles enduites d’encre charbonneuse ; cette technique élémentaire, qui remonte à l’aube de la gravure, permet d’obtenir, en jouant sur la transparence, des effets de traces et contrastes saisissants.

Ce qui, noir, prend souffle (2007)

Ce qui, noir, prend souffle
Texte d’Antonio Rodriguez sur des estampages et dessins de Catherine Bolle choisis et mis en page par l’auteur, interventions originales de l’artiste
Genève : Editions Traces, 2007
Impression digitale sur Chine réalisée par Dip SA
1 dépliant (36 p.) dans un cartable ; 20 x 22 cm
– 25 ex. num. de 1 à 25
– 3 ex. d’artiste rehaussés à l’encre marqués EA I à EA III
– 3 ex. d’auteur lettrés A à C
– 3 ex. hors commerce HC I à HC III
– 6 ex. nominaux
Ex. n° 9

La BCU-Lausanne a pu acquérir le recueil unique regroupant, sous le titre Pierre et Montagne, les planches originales (estampage et pointe sèche), réalisées par Catherine Bolle en 1995.


La Lumière est dans les choses (2003)

La Lumière est dans les choses
Poèmes d’Israël Eliraz traduits de l’hébreu par l’auteur, intervention artistique (dessin, empreinte et encre) de Catherine Bolle
Genève : Editions Traces, 2003
1 vol. + une carte (66 x 56 cm) repliée, dans un étui rehaussé par l’artiste ; 24 cm
– 13 ex. spéciaux, dont une carte et un objet, recueil acrylique, réalisés par l’artiste
– 4 ex. hors commerce marqués HC I à IV
– 5 ex. d’auteur lettrés A à E
– 4 ex. d’artiste lettrés EA I à IV
– 4 ex. réservés
– 15 ex. numérotés de 1 à 15
Ex. marqué HC IV, avec carte peinte originale et recueil acrylique

La BCU-Lausanne conserve en outre un exemplaire unique d’un premier travail de recherche plastique de Catherine Bolle sur ce texte, sous forme de 9 feuillets gravés (20 x 32 cm), réalisé en 2002.
Une dixième planche, contenant le poème n° XIII, manque au dossier remis par l’artiste.

C’est Simone Bruneau, drectrice de la Cité internationale des arts, qui a suggéré à Catherine Bolle, alors en séjour à Paris, de prendre langue avec Israël Eliraz, autre pensionnaire de l’institution. Plusieurs projets de collaborations sont nés de cette rencontre.

Israël Eliraz, né à Jérusalem en 1936, a publié des romans, des pièces de théâtre et des opéras (avec le compositeur Joseph Tal). Il se consacre à présent exclusivement à la poésie. Chantre de la concision extrême, il utilise une langue hébraïque moderne traversée de références bibliques. Langue lapidaire: si ses mots sont des pierres, ce sont des pierres d’espérance. Sa poésie est faite de césures et de béances. Polyglotte et fin connaisseur de la langue française, il supervise lui-même ses traductions (14 recueils traduits, dont Petit Carnet du Levant, Abeilles/Obstacles, Comment entrer dans la maison et Dîner avec Spinoza et quelques amis. (source: http://sdl.akadem.org/Bios/Israel_Eliraz.html)

 

 

Treize poires (2003)

Treize poires
Huit poèmes d’Israël Eliraz traduits de l’hébreu par Colette Salem, intervention artistique (dessins, bois, carte, estampage) de Catherine Bolle
Genève : Editions Traces, 2003
11 doubles f. + une carte (66 x 56 cm) repliée, dans un étui rehaussé par l’artiste ; 24 cm
– 4 ex. spéciaux, dont un poème manuscrit de l’auteur et un objet réalisé par l’artiste, justifiés I à IV
– 5 ex. contenant une carte de l’artiste, marqués EA I à EA V
– 5 ex. réservés à l’auteur, lettré A à E
– 1 ex. réservé à PM
– 17 ex. numérotés de 1 à 17
Ex. marqué « EA IV » contenant une carte peinte originale

Quatre planches de ta mère (1988)

Quatre planches de ta mère
Genève : Editions Traces, 1988
Impression des gravures : Raymond Meyer, Pully
4 pl. et 2 f. dans un cartable ; 28 cm
4 pointes sèches originales de Catherine Bolle
– 26 ex. lettrés A à Z plus un lettré « zéro », les ex. O et « zéro » réservés à Olivier-Vincent Thomann
Ex. « A »

Réflexion sur le thème de l’autoportrait, dédiée par l’artiste à son fils, Olivier, né en 1985.
Le cartable est recouvert d’un papier de chine estampé par l’artiste dans le jardin des mûriers, à Bex, où elle a grandi, en appuyant directement les feuilles de papier sur les pierres recouvertes d’encre.

Libres heures (1987)

Libres heures
[Pully], 1987
1 f. de texte et 4 f. doubles contenant chacun une planche, dans un étui cartonné ; 16 cm
Exemplaire unique.

Parallèlement aux techniques traditionnelles de gravure (bois gravé, taille-douce, lithographie), Catherine Bolle s’est livrée à des expériences d’estampage direct de feuilles de papier sur des pierres naturelles enduites d’encre charbonneuse ; cette technique élémentaire, qui remonte à l’aube de la gravure, permet d’obtenir, en jouant sur la transparence, des effets de traces et contrastes saisissants.