L’Atlas des Voyages

L’Atlas des Voyages, Editions Rencontre, 1962-1969

  • 1. Une première revue Rencontre, publiée entre 1950 et 1953, avait été à l’origine de la création des éditions du même nom. La revue homonyme, lancée en novembre 1961, est diffusée avec le traditionnel Bulletin mensuel des Editions Rencontre Lausanne ; elle sera abandonnée après une année (voir Sylvain Frei, J'aime (1961-1962), collection photographique aux Editions Rencontre : contribution du nouveau graphisme suisse à l'expansion «multimédia» d'un éditeur littéraire, mémoire de licence, Histoire de l'art/Centre SHC, Université de Lausanne, 2009, p. 19-21).

Les années 1961-1962 marquent une manière de « tournant photographique » pour les Editions Rencontre. Alors qu’elles s’étaient surtout fait connaître par leurs collections littéraires, rééditions de classiques antiques ou œuvres complètes de grands romanciers du XIXe siècle, c’est conjointement qu’elles s’ouvrent à une culture contemporaine moins livresque et à la photographie. Fin 1961, Pierre Balthasar de Muralt, patron de la maison, décide de lancer coup sur coup une éphémère revue d’actualité, Rencontre : revue mensuelle de l’essentiel1 et l’atypique collection illustrée J’aime (☞ La collection J'aime), consacrée aux arts du spectacle et aux nouveaux médias audiovisuels ; courant 1962 suivent, au printemps, L’Atlas des Voyages et, à l’automne, La Science illustrée (☞ Erik Nitsche et la Science illustrée), encyclopédie visuelle des sciences et des techniques. Toutes ces collections confèrent à l’image une importance inédite.

De la Guilde à Rencontre

  • 2. Voir la notice biographique sur le site de la BCUL, en ligne, consultée le 1er mai 2013.

Cette présence nouvelle de la photographie doit beaucoup à l’implication de Charles-Henri Favrod2, qui dix ans avant la création de la Fondation suisse pour la photographie et vingt avant le Musée de l’Elysée, porte déjà un vif intérêt au médium. Le jeune journaliste et essayiste, très engagé alors dans la lutte pour l’indépendance algérienne, a lui-même signé à La Guilde du Livre trois albums de voyage en collaboration avec des photographes : Sahara avec Yvan Dalain en 1958 (☞ Algérie), Japon japonais avec Yoichi Midorikawa en 1959 et Le Nil avec Henriette Grindat en 1960 (☞ Le Nil). A travers eux, il a contribué à introduire au sein du beau-livre guildien une dimension plus journalistique, accordant une place plus grande à l’analyse de la situation contemporaine et préférant à la succession de planches autonomes une mise en page plus dynamique de clichés plus nombreux. C’est ce modèle-là que de Muralt entend faire fructifier en lançant une nouvelle collection illustrée sur le voyage et en la confiant à Favrod, qui au grand dam d’Albert Mermoud, patron de la Guilde, passe ainsi à Rencontre, où il jouera un rôle central dans l’ouverture de la maison à l’image et aux médias audiovisuels. Au-delà de L’Atlas des Voyages, il y fondera notamment un service iconographique, destiné à nourrir les multiples collections illustrées qu’il encourage, une Encyclopédie du monde actuel déclinée sous forme de fiches, et prendra en charge l’ouverture de la maison à la télévision avec la fondation de la société de production TéléVision Rencontre et le lancement du système vidéo EVR.

« J’étais là, telle chose m’advint »

L’Atlas des Voyages, qui débute en mars 1962 avec un premier volume sur l’Australie, s’avérera l’une des collections les plus durables et les plus étendues de Rencontre, avec quelque quatre-vingts titres, dont une dizaine en allemand, publiés mensuellement jusqu’en 1969. Chacun propose le portrait d’un pays, d’une région ou d’une ville à travers le récit d’un auteur unique. Parmi les signatures, on retrouvera des noms comme Philippe Jacottet, Henri Lefebvre, Claude Roy, Roger Vailland, Elio Vittorini, ou encore Nicolas Bouvier, qui avec son Japon en 1967 offrira le cas exceptionnel d’une double prise en charge des images et du texte.

Cette affirmation explicite de la signature, dont l’importance se traduit très concrètement par de hautes rémunérations des auteurs, souligne le primat du témoignage subjectif, en rupture avec la plate description du guide touristique. Le Bulletin mensuel des Editions Rencontre le proclame dès l’annonce du premier volume :

  • 3. « L’Atlas des Voyages : Tibor Meray, Australie », Bulletin mensuel des Editions Rencontre Lausanne, n° 87, février 1962, p. 106.

La collection a pour but de renseigner en dépaysant, de donner l’état d’un Etat, mais aussi sa couleur, sa saveur, son mode d’être et d’agir. Et de le donner à travers un témoin. Le reportage est d’abord le pas de quelqu’un quelque part, qui entraîne son lecteur à son allure.
Le pays est donc présenté par l’auteur, à la première personne, qui restitue sa démarche. […] Cet auteur dit en quelque sorte : « Je suis venu, j’ai vu, j’ai vécu » ; et il fait voir et vivre. Il renseigne objectivement dans une partie documentaire réduite. Mais le livre est surtout fait de son enquête subjective.3

Ce credo est répété de livre en livre par un exergue tiré de la fable des « Deux pigeons » de Jean de La Fontaine : « J’étais là, telle chose m’advint », une phrase qui dans le texte original lie à la force du témoignage de l’oiseau voyageur le dépaysement imaginaire du pigeon casanier : « Je dirai : “J'étais là ; telle chose m'advint” ; vous y croirez être vous-même. » Au début des années 1960, à l’orée du développement du tourisme de masse, le livre de voyage est ainsi encore conçu autant comme substitut au départ que comme incitation et guide à celui-ci.

En réalité, sur un modèle déjà éprouvé dans la collection J’aime, chaque volume se structure en deux parties : « l’enquête subjective » occupe les deux tiers de l’ouvrage, auxquels s’ajoute une section plus strictement documentaire, intitulée « L’état de la question » (fig. 1). Elle réunit des renseignements plus factuels sur le pays, sa population, son économie, son organisation politique ou ses personnages historiques, à travers citations, chiffres, tables statistiques et documents divers (fig. 2). C’est précisément entre ces deux parties, et entre ces deux modalités de la description documentaire, que jusqu’en 1963 vient se glisser, sous l’intitulé « Panorama », un cahier séparé de quarante-huit pages photographiques sur papier couché (fig. 3). Ce positionnement intermédiaire institue un statut encore indécis de la photographie : la plupart des images sont tirées de fonds d’agences, ne sont créditées qu’en bloc, sans possibilité d’attribuer un cliché à un auteur spécifique (fig. 4) ; pourtant pointent déjà de véritables signatures au sein des fournisseurs multiples des volumes, telles celles d’Henri Cartier-Bresson (Java, Bali ou Rome, 1963), Gisèle Freund (Mexique, 1963), Marc Riboud (Guinée, 1963) ou David Seymour (Israel, 1963).

Cuba, texte Jean Dumur, photographe non spécifié, Lausanne, Editions Rencontre, 1962, p. 208-209.

Fig. 1, Cuba, p. 208-209.

Cuba, texte Jean Dumur, Lausanne, Editions Rencontre, 1962, p. 246-247.

Fig. 2, Cuba, p. 246-247.

Cuba, texte Jean Dumur, photographes non spécifiés, Lausanne, Editions Rencontre, 1962, p. 180-181.

Fig. 3, Cuba, p. 180-181.

Cuba, Lausanne, Editions Rencontre, 1962, p. 4-5. « Les photographies sont de Luc Chessex, Jean A. Dumur, Ania Franco, Burt Glinn, Bob Harrow, Bob Henriques, Hans Hubmann, Jean H. Lartigue, Earl Leaf, Philippe Letellier, Lee Lockwood, Andrew Saint-Georges, des agences Dalmas, Magnum, Rapho, Roger-Viollet »

Fig. 4, Cuba, p. 4-5.

Nouvelle maquette, nouvelle place du photographe

C’est précisément cette reconnaissance d’un véritable statut d’auteur que les photographes vont conquérir avec le passage à une nouvelle maquette en octobre 1963. La première formule, séparant texte et photographie, avait été la conséquence d’une décision économique : le renoncement à l’héliogravure, trop coûteuse, au profit d’une simple typographie, qui obligeait l’impression sur deux papiers distincts de l’image et du texte. Le basculement vers l’offset en 1963 permet de les réunir, ce qui a plusieurs conséquences. Les deux arts peuvent se mettre à entretenir des rapports plus serrés, le nombre de clichés peut augmenter et la mise en page se diversifier, dans un souci de qualité graphique entériné par le recours à un graphiste extérieur en la personne de Beni Schalcher, là où les mises en pages de la première série étaient faites à l’interne aux Imprimeries Rencontre (☞ Les collections illustrées).

  • 4. « Une décision coopérative inéluctable : un prix spécial pour le nouvel Atlas des Voyages », Bulletin mensuel de la société coopérative des Editions Rencontre, n° 106, septembre 1963, p. 3-4.

Loin de réduire la photographie à un rôle d’illustration cependant, l’extension des images à l’ensemble du volume va au contraire permettre une mise en valeur nouvelle de l’iconographie. Photographe et écrivain se retrouvent en effet partager désormais le même espace, celui du reportage subjectif « à la première personne ». Ce rapprochement statutaire se voit corroboré par une paie analogue, mais surtout par le fait que l’intégralité d’un volume est désormais confiée à un unique photographe, chargé de fournir, comme l’auteur du texte, un reportage inédit et cohérent sur le pays concerné. Il y travaille de plus en toute indépendance, sans être tenu d’illustrer aucunement un texte préalable. Plus que l’amélioration de la qualité d’impression, plus que l’introduction de la photographie et de la quadrichromie en couverture (fig. 5), plus que l’insertion de seize pages en couleurs (fig. 6) ou que l’augmentation globale du nombre des images, c’est ce financement de reportages photographiques originaux qui va obliger les Editions à demander à leurs lecteurs d’accepter une indispensable hausse du prix de souscription à L’Atlas4. Malgré cela, le nom du photographe n’en atteint pas pour autant la couverture, mais doit se contenter de la double page de titre, regroupé avec celui du directeur de collection plutôt que celui de l’écrivain (fig. 10).

Katanga, photo Laszlo Nagy, graphisme Beni Schalcher, Lausanne, Editions Rencontre, 1965, couverture.

Fig. 5, Katanga, couverture.

New York, photo Jean Mohr, Lausanne, Editions Rencontre, 1968, p. 20-21.

Fig. 6, New York, p. 20-21.

  • 5. Naples, 1964 ; Bugey, 1965 ; Camargue, 1965 ; Kenya, 1966 ; Portugal, 1966 ; Koweït, 1967 ; Alsace, 1968 ; Ecosse, 1968, ainsi que d’autres titres à l’iilustration collective.
  • 6. Yougoslavie, 1962 ; Norvège, 1965 ; Finlande, 1965 ; Danemark, 1966 ; Irlande, 1966 ; Middle West, 1967 ; Suède, 1968 ; New York, 1968, ainsi que d’autres titres à l’iilustration collective.
  • 7. « L’Atlas des Voyages : Jean Dumur, Cuba », Bulletin mensuel des Editions Rencontre Lausanne, n° 88, mars 1962, p. 102.

L’Atlas des Voyages ne va pas manquer néanmoins de soutenir des opérateurs alors encore peu connus. C’est le cas de Bruno Barbey qui, à peine sorti de l’Ecole des Arts et Métiers de Vevey, se voit confier un Naples bientôt suivi d'une demi-douzaine d'autres volumes5, ou de Jean Mohr, qui participera à une dizaine d’ouvrages6. Son New York en 1968, avec un texte de Franck Jotterand, est emblématique de la ligne définie pour l’iconographie de toute la collection : « Ni photos de tourisme, ni photos d’art, mais photos d’ambiance […], un résumé caractéristique de la vie de maintenant dans le pays considéré »7 (fig. 7 et 8). Concrètement, Mohr privilégie, à l’instar de la majorité de ses collègues, l’instantané, la notation fugitive, la captation d’événements mineurs de la vie urbaine, à travers lesquels on entend révéler, comme par synecdoque, l’état des rapports sociaux, de la situation politique et de la culture. Ce photojournalisme du quotidien et des temps faibles, libre des grands événements et des personnalités, vaudra même quand il s’agira d’aborder, en pleine Guerre froide, la géopolitique des pays du bloc soviétique, avec le Moscou de Paul Thorez (fils de Maurice Thorez) ou l’URSS de Michel Tatu notamment.

New York, texte Franck Jotterand, photo Jean Mohr, Lausanne, Editions Rencontre, 1968, p. 38-39.

Fig. 7, New York, p. 38-39.

New York, texte Franck Jotterand, photo Jean Mohr, Lausanne, Editions Rencontre, 1968, p. 132-133.

Fig. 8, New York, p. 132-133.

Actualité et histoire du voyage

Dans la forme, New York constitue par ailleurs un bon exemple des productions tardives de la collection, dans lesquelles œuvres graphiques et dessins viennent mêler leur fantaisie aux documents photographiques (fig. 9 et 10). Ils sont dus ici à l’illustrateur Eugène Mihaesco, qui deviendra peu après l’un des dessinateurs phares du New Yorker. La présence de l’illustration graphique constitue toutefois l’un des traits distinctifs de la série dès ses débuts, même si elle prend longtemps la forme de gravures anciennes plutôt que d’œuvres contemporaines. Chaque couverture de la première série est ainsi ornée d’une vignette historique de pigeon voyageur (fig. 11), annonçant l’exergue de La Fontaine qui viendra la remplacer. A travers ce corpus délibérément désuet dont on parsème les livres, c’est tout le passé du voyage occidental que l’on vient convoquer au sein de la collection : autant qu’on aspire à refléter l’état du monde le plus contemporain, on entend proposer dans un même élan une réflexion sur l’histoire des déplacements, de leurs déterminations et implications, entre fièvre exploratoire, rapprochement des cultures, expérience de l’altérité, mais aussi colonisation, tourisme et mondialisation économique.

New York, illustration Eugène Mihaesco, Lausanne, Editions Rencontre, 1968, couverture.

Fig. 9, New York, couverture.

New York, illustration Eugène Mihaesco, Lausanne, Editions Rencontre, 1968, p. 2-3.

Fig. 10, New York, p. 2-3.

Cuba, Lausanne, Editions Rencontre, 1962, couverture.

Fig. 11, Cuba, couverture.

  • 8. « L’Atlas des Voyages : Tibor Meray, Australie », op. cit., p. 106.
  • 9. « L’Atlas des Voyages : Jean Dumur, Cuba », op. cit., p. 102.
  • 10. Voir Patrick Ferla, La Mémoire du regard : Charles-Henri Favrod, Lausanne, Favre, 1997, p. 65.

Cette dimension doublement historique et réflexive du livre de voyage est proclamée dès le lancement de la collection, où le Bulletin précise que « voyager, ce n’est pas seulement se promener dans l’espace, mais aussi remonter ou descendre dans le temps »8 et promet « une merveilleuse présentation digne des grandes collections de voyages des temps passés »9. Les pages de garde qui orneront chacun des volumes mettent d’emblée en scène cette histoire de la mobilité à travers des montages de gravures du XIXe siècle dépeignant le processus de mécanisation et d’accélération des déplacements (fig. 12 et 13). Elles viennent suggérer à quel point le voyage dont on se fait le chantre s’inscrit dans une histoire plus vaste de l’industrialisation, de la mondialisation économique et du tourisme ; elles viennent surtout rappeler le modèle explicitement invoqué par Favrod pour son projet : Le Tour du monde, nouveau journal des voyages d’Edouard Charton, hebdomadaire lancé en 1860 et majoritairement illustré alors de gravures d’après photographie10. L’un des volumes de L’Atlas cependant concentre plus que tout autre cette part historique et réflexive, c’est Le Bon Usage du monde de Claude Roy et Marc Riboud en 1964 (☞ Le Bon Usage du monde).

L’Atlas des Voyages, page de garde, 1962-1969.

Fig. 12, L’Atlas des Voyages, page de garde.

L’Atlas des Voyages, page de garde, 1962-1969.

Fig. 13, L’Atlas des Voyages, page de garde.


 — Olivier Lugon

Notes

  • 1. Une première revue Rencontre, publiée entre 1950 et 1953, avait été à l’origine de la création des éditions du même nom. La revue homonyme, lancée en novembre 1961, est diffusée avec le traditionnel Bulletin mensuel des Editions Rencontre Lausanne ; elle sera abandonnée après une année (voir Sylvain Frei, J'aime (1961-1962), collection photographique aux Editions Rencontre : contribution du nouveau graphisme suisse à l'expansion «multimédia» d'un éditeur littéraire, mémoire de licence, Histoire de l'art/Centre SHC, Université de Lausanne, 2009, p. 19-21).
  • 2. Voir la notice biographique sur le site de la BCUL, en ligne, consultée le 1er mai 2013.
  • 3. « L’Atlas des Voyages : Tibor Meray, Australie », Bulletin mensuel des Editions Rencontre Lausanne, n° 87, février 1962, p. 106.
  • 4. « Une décision coopérative inéluctable : un prix spécial pour le nouvel Atlas des Voyages », Bulletin mensuel de la société coopérative des Editions Rencontre, n° 106, septembre 1963, p. 3-4.
  • 5. Naples, 1964 ; Bugey, 1965 ; Camargue, 1965 ; Kenya, 1966 ; Portugal, 1966 ; Koweït, 1967 ; Alsace, 1968 ; Ecosse, 1968, ainsi que d’autres titres à l’iilustration collective.
  • 6. Yougoslavie, 1962 ; Norvège, 1965 ; Finlande, 1965 ; Danemark, 1966 ; Irlande, 1966 ; Middle West, 1967 ; Suède, 1968 ; New York, 1968, ainsi que d’autres titres à l’iilustration collective.
  • 7. « L’Atlas des Voyages : Jean Dumur, Cuba », Bulletin mensuel des Editions Rencontre Lausanne, n° 88, mars 1962, p. 102.
  • 8. « L’Atlas des Voyages : Tibor Meray, Australie », op. cit., p. 106.
  • 9. « L’Atlas des Voyages : Jean Dumur, Cuba », op. cit., p. 102.
  • 10. Voir Patrick Ferla, La Mémoire du regard : Charles-Henri Favrod, Lausanne, Favre, 1997, p. 65.

Bibliographie

  • Sources
  • L’Atlas des Voyages, 71 volumes français (19 de la première série, 52 de la seconde) et une dizaine de volumes en allemand), 1962-1969. (Pour une liste détaillée des volumes, voir François Vallotton, Les Editions Rencontre 1950-1971, Lausanne, Editions d'en bas, 2004, p. 196.)
  • Littérature secondaire
  • FAVROD, Charles-Henri et FOVANNA, Christophe, Comme dans un miroir : entretiens sur la photographie, Gollion, Infolio, coll. Archigraphy, 2010.
  • FERLA, Patrick, La Mémoire du regard : Charles-Henri Favrod, Lausanne, Favre, 1997.
  • FREI, Sylvain, J'aime (1961-1962), collection photographique aux Editions Rencontre : contribution du nouveau graphisme suisse à l'expansion «multimédia» d'un éditeur littéraire, mémoire de licence, Histoire de l'art/Centre SHC, Université de Lausanne, 2009.
  • VALLOTTON, François, Les Editions Rencontre 1950-1971, Lausanne, Editions d'en bas, 2004.