La collection J’aime

La collection J'aime


  • 1. Pierre Balthasar de Muralt, 1967, cité par François Vallotton, Les Editions Rencontre 1950-1971, Lausanne, Editions d'en bas, 2004, p. 10.

Le XXe siècle inaugure […] une civilisation de masse et ouvre au livre un avenir sans précédent. Le livre en effet cesse d'être exclusivement le moyen de conservation pour devenir surtout l'instrument de diffusion de la culture. C'est au seuil de cette […] mutation que se trouvent les maisons d'édition dites non traditionnelles et en particulier les Editions Rencontre.1

  • 2. Pierre Balthasar de Muralt, membre d'une grande famille patricienne européenne, étudie le droit à Lausanne avant de s'intéresser à la typographie. Il rachète en 1949 l'imprimerie Henri Jaunin à Lausanne mais c'est surtout l'édition qui le passionne. C'est ainsi qu'il crée avec d'autres, le 16 juin 1950, la société coopérative Rencontre (d'après François Vallotton, op. cit., p. 20-23).
  • 3. Sylvain Frei, J’aime (1961-1962), collection photographique aux Editions Rencontre : contribution du nouveau graphisme suisse à l’expansion « multimédia » d’un éditeur littéraire, mémoire de licence, Histoire de l’art/Centre SHC, Université de Lausanne, 2009, p. 7, 11 et 17.
  • 4. Ibid., p. 12.
  • 5. Ibid., p. 14.
  • 6. Ibid., p. 36.
  • 7. Ibid., p. 73 et François Vallotton, op. cit., p. 77-78.

Cette citation de Pierre Balthasar de Muralt2, fondateur du club de livre Les Editions Rencontre en 1950, résume en quelques mots son désir de publier afin de démocratiser le savoir. Cette volonté de rendre la culture accessible non plus seulement à une élite, mais au plus grand nombre, va notamment se traduire par une politique visant à se tourner vers des publications plus diversifiées que les seules collections littéraires. À partir des années 1960 surtout, la maison d'édition s'intéresse de plus en plus aux séries encyclopédiques, ainsi qu'aux nouveaux médias3. Elle entend offrir à ses lecteurs une nouvelle forme d'acquisition du savoir, qui prenne en compte une technologie chaque jour plus présente dans la vie quotidienne, les médias et le spectacle. Dès les années 1950, elle fait paraître quelques collections encyclopédiques, telles que La Bibliothèque du sportif en 1952, première collection non littéraire4, ou l'Histoire universelle illustrée en 19545, mais cet intérêt n'est guère comparable à l'explosion thématique, médiatique et technologique qui aura lieu la décennie suivante. Il ne s'agit pas seulement de diffuser un type de savoir nouveau – c'est-à-dire qui ne se base pas sur une connaissance purement littéraire en négligeant une culture générale plus diversifiée –, mais aussi de le diffuser d'une façon originale. Parmi ces formes de publication alternatives, Rencontre lance, par exemple, en 1963, les collections bibliovisuelles, constituées de diapositives pouvant être projetées à la maison à l'aide d'un dispositif approprié6. Une autre innovation a consisté en une encyclopédie sur fiches, l'Encyclopédie du Monde Actuel, en 1964, avec pour avantage la possibilité d'une mise à jour constante des informations. Dans une période de grands changements, notamment sur le plan politique mondial, il s'agit de permettre aux lecteurs de modifier et d'ajouter des éléments, variables à tout moment7. Outre l'aspect pratique de ces fiches, la démarche implique une participation active du public, auquel on demande quasiment de prendre soin du savoir encyclopédique.

  • 8. François Vallotton, op. cit., p. 103-107.

Cet esprit de modernisation dans la diffusion de l'information va également amener les Editions Rencontre à s'impliquer dans des projets télévisés. A la fin des années 1960, elles s'intéressent à l'exploitation d'un appareil électronique appelé EVR (Electronic Video Recording and Reproduction), capable d'enregistrer des images animées sur une bande magnétique, puis de les projeter sur un écran de télévision, comme le fera la cassette vidéo. Rencontre crée même son propre département de télévision en 1968, TéléVision Rencontre, et se lance dans la production de documentaires, tel le fameux Le Chagrin et la pitié de Marcel Ophüls en 19698.

La collection J'aime: spectacle et photographie

  • 9. Sylvain Frei, op. cit., p. 7-8.

C'est dans ce contexte de modernisation que la collection J'aime est lancée. Elle est conçue et dirigée par le photographe et cinéaste Yvan Dalain et le journaliste Jean-Pierre Moulin. Ils ont pour premier projet de créer ensemble, par la photographie et le texte, un livre sur le music-hall, qui les intéresse tous deux. Ils contactent pour cela plusieurs maisons d'édition et s'accordent finalement avec Rencontre, qui exige cependant l'extension à une collection de treize volumes, publiés mensuellement entre la fin 1961 et 19629. Cette décision s'inscrit dans la politique du club de livre, qui fait paraître ses ouvrages en séries annuelles vendues par souscription.

  • 10. Olivier Lugon, « J'aime le music-hall », in Peter Pfrunder (dir.), Schweizer Photobücher 1927 bis heute: eine andere Geschichte der Fotografie / Livres de photographie suisses de 1927 à nos jours: une autre histoire de la photographie, Winterthur, Fotostiftung Schweiz/Baden, Lars Müller Publishers, 2011, p. 606.

L'esprit d'innovation qui règne alors chez Rencontre s'exprime de différentes façons dans la collection. Elle se distingue d'abord par le sujet lui-même : la représentation des arts du spectacle, de la scène et des nouveaux médias audiovisuels. Cette thématique s'inscrit dans la lignée d'ouvrages photographiques comme Ballet d'Alexey Brodovitch (1945) ou Jazz d'Ed van der Elsken (1959). Le premier dépeint le monde de la danse à travers une série de photographies qui ne se contentent pas d'illustrer l'art des danseurs de Diaghilev, mais cherchent à capter le lyrisme du mouvement. Le second saisit des musiciens de jazz lors de leurs concerts. Outre leur sujet, tous deux annoncent les volumes J'aime par plusieurs aspects : le jeu sur le contraste noir et blanc, le fort grain et le flou, la mise en page diversifiée, mais aussi leur taille réduite. Le format original de Ballet en particulier ressemble beaucoup à celui de J'aime, très allongé horizontalement (13 x 19 cm) (fig. 1). Selon Olivier Lugon, ces proportions étirées rappellent le format du CinemaScope pour la projection de films en salle10, et ainsi une autre innovation contemporaine dans ce champ des arts du spectacle populaires célébrés par la collection. Cette référence souligne en elle-même à quel point J'aime est alors l'emblème d'une nouvelle démocratisation de la culture, tout comme elle permet au lecteur de plonger véritablement dans le spectacle, comme s'il se trouvait face à l'écran ou à la scène.

J'aime le Music-Hall, photo Yvan Dalain, graphisme Jacques Plancherel, Lausanne, Editions Rencontre, 1962, p. 70-71.

Fig. 1, J'aime le Music-Hall, p. 70-71.

  • 11. Sylvain Frei, op. cit., p. 97-98.

L'implication du spectateur/lecteur joue un rôle important dans la collection. Si le titre J'aime fait d'abord référence à une chanson de Charles Trenet de 1955, « Moi, j'aime le music-hall » (fig. 2), l'utilisation du pronom personnel « je » appelle surtout une identification du lecteur, auquel on donne l'impression de déterminer lui-même ce qu'il aime. Par ailleurs, cet intitulé répété de livre en livre confère la même importance aux différents spectacles présentés, en faisant coexister sur un même plan, sans hiérarchie, des domaines aussi divers que le théâtre ou l'opéra et les nouveaux médias audiovisuels comme le cinéma ou la télévision (fig. 3, 4)11.

J'aime le Music-Hall, photo Yvan Dalain, graphisme Jacques Plancherel, Lausanne, Editions Rencontre, 1962, p. 2-3.

Fig. 2, J'aime le Music-Hall, p. 2-3.

J'aime l'Opéra, photo Kurt Blum, texte Charles Imbert, graphisme Jacques Plancherel, Lausanne, Editions Rencontre, 1962, couverture.

Fig. 3, J'aime l'Opéra, couverture.

J'aime la Télévision, photo Frank Horvat, texte Max Egly, graphisme Jacques Plancherel, Lausanne, Editions Rencontre, 1962, couverture.

Fig. 4, J'aime la Télévision, couverture.

La participation du lecteur est également sollicitée par l'absence d'une légende directement en dessous des images. Les légendes sont reportées en fin de volume, ainsi que sur une feuille volante qui donne au lecteur le choix de les consulter simultanément aux photographies, ou de découvrir celles-ci indépendamment des informations écrites, de façon plus libre.

  • 12. Olivier Lugon, op. cit., p. 606.
  • 13. « Chaque volume comprend trois ouvrages réunis en un seul: 1) Un auteur spécialisé “raconte” un spectacle, en restitue l'ambiance, exprime ce qu'il représente dans notre vie, en donnant libre cours à son expérience et à sa sensibilité. (...)
  • 14. Sur ce rapport du texte et de l'image, voir Sylvain Frei, op. cit., p. 22-23 et Olivier Lugon, op. cit., p. 606.
  • 15. « – Raconter une histoire par l'image […]. Les légendes n'étant pas une description de celle-ci, mais son complément. – Et le rôle du texte? – Un titre et un sous-titre pour situer le reportage. (...)

Cette autonomisation des images contribue à conférer à la photographie une place privilégiée à l'intérieur des volumes. Pour les créateurs de la collection, l'image ne doit en effet pas être subordonnée au texte, mais coexister avec lui de manière à la fois égalitaire et distincte dans la mise en page. Chaque volume est organisé pour cela en trois parties : deux parties écrites (« un essai personnel au ton très libre et une seconde partie plus documentaire»12), et une photographique. Bien que l'importance du texte soit indéniable, les photographies n'en acquièrent pas moins un statut privilégié, comme le suggère la présentation de la collection dans le Bulletin mensuel des Editions Rencontre13 en février 1962, qui consacre à l'image ses plus longs développements. On a l'impression que les photographies pourraient presque exister indépendamment du texte14. Sylvain Frei rapporte une déclaration d'Yvan Dalain lors d'un entretien chez le groupe de presse Ringier, dans lequel Dalain définit sa conception du reportage photographique et affirme l'autonomie des images15. Le format même des livres, en rappelant l'écran ou la scène, souligne cette importance du visuel. Encore une fois, ce choix ne méprise pas le langage écrit, mais concède au visuel une possibilité d'expression autonome.

Le nouveau graphisme suisse et le livre romand

  • 16. Jacques Plancherel est né en 1926 à Arosa. Il étudie le graphisme à la Kunstgewerbeschule de Zurich. Dès 1945, il collabore avec la maison d'édition Otto Walter et avec Die Woche im Bild, un magazine suisse allemand qui deviendra Die Woche en 1951. (Voir En ligne, consulté le 5 décembre 2012, et Sylvain Frei, op. cit., p. 8-9).

Parmi les innovations de la collection figure également l'apport du « nouveau graphisme suisse ». Reconnue au niveau international, cette tendance était largement répandue en Suisse alémanique, mais encore peu représentée en Suisse romande. Or, lorsqu'ils s'accordent avec Rencontre, Jean-Pierre Moulin et Yvan Dalain demandent au Zurichois Jacques Plancherel16 de prendre en charge la maquette des volumes. Il va non seulement apporter les traits du nouveau graphisme suisse à la collection, mais sensibiliser plus largement les Editions Rencontre à cette esthétique. Celle-ci a pour caractéristiques principales le recours à la grille pour la mise en page, permettant d'organiser de façon aussi variée que précise les rapports entre les différents éléments qui composent la page (fig. 5, 6), les caractères typographiques sans empattements, notamment l'Helvetica, utilisé dans J'aime, et l'emploi dominant de photographies en noir et blanc.

J'aime le Music-Hall, photo Yvan Dalain, graphisme Jacques Plancherel, Lausanne, Editions Rencontre, 1962, p. 68-69.

Fig. 5, J'aime le Music-Hall, p. 68-69.

J'aime le Music-Hall, photo Yvan Dalain, graphisme Jacques Plancherel, Lausanne, Editions Rencontre, 1962, p. 158-159.

Fig. 6, J'aime le Music-Hall, p. 158-159.

  • 17. Olivier Lugon, op. cit., p. 606.

L'apport de Plancherel a un impact profond sur le contenu même des volumes. La disposition et le recadrage des images sont déterminés par le graphiste17, en accord avec les photographes. Sa mise en page contribue à mettre en évidence la qualité esthétique et la puissance évocatrice des photographies, et à créer un sens entre les clichés grâce au montage qui les lie. On constate en effet que de véritables séquences visuelles se mettent en place au sein des volumes : des gestes similaires, des mouvements parallèles ou opposés, des contrastes de tons négatifs et positifs donnent cohérence à l'enchaînement des images. Ces divers éléments se retrouvent en particulier dans J'aime la Mime de Monique Jacot pour les photos et Jean Dorcy pour les textes (☞ J'aime la Mime), cinquième volume publié, après J'aime le Cinéma (Magnum et Franck Jotterand) (☞ Les livres sur le cinéma), J'aime le Music-Hall (Yvan Dalain et Jean-Pierre Moulin), J'aime le Théâtre (Sabine Weiss et Catherine Valogne), J'aime la Corrida (Yvan Dalain et Henri-François Rey), et avant J'aime les Marionnettes (Jean Mohr et Paul-Louis Mignon), J'aime la Danse (Jeanloup Sieff et Jean Laurent), J'aime le Cirque (Robert Gnant et Jacques Peuchmaurd), J'aime le Cinéma II (photos d'archives et Franck Jotterand) (☞ Les livres sur le cinéma), J'aime le Dessin animé (photos d'archives et Denys Chevalier) (☞ Les livres sur le cinéma), J'aime la Télévision (Frank Horvat et Max Egly), J'aime le Strip-Tease (Frank Horvat et Patrik Lindermohr) et J'aime l'Opéra (Kurt Blum et Charles Imbert).

— Sara Ameti

Notes

  • 1. Pierre Balthasar de Muralt, 1967, cité par François Vallotton, Les Editions Rencontre 1950-1971, Lausanne, Editions d'en bas, 2004, p. 10.
  • 2. Pierre Balthasar de Muralt, membre d'une grande famille patricienne européenne, étudie le droit à Lausanne avant de s'intéresser à la typographie. Il rachète en 1949 l'imprimerie Henri Jaunin à Lausanne mais c'est surtout l'édition qui le passionne. C'est ainsi qu'il crée avec d'autres, le 16 juin 1950, la société coopérative Rencontre (d'après François Vallotton, op. cit., p. 20-23).
  • 3. Sylvain Frei, J’aime (1961-1962), collection photographique aux Editions Rencontre : contribution du nouveau graphisme suisse à l’expansion « multimédia » d’un éditeur littéraire, mémoire de licence, Histoire de l’art/Centre SHC, Université de Lausanne, 2009, p. 7, 11 et 17.
  • 4. Ibid., p. 12.
  • 5. Ibid., p. 14.
  • 6. Ibid., p. 36.
  • 7. Ibid., p. 73 et François Vallotton, op. cit., p. 77-78.
  • 8. François Vallotton, op. cit., p. 103-107.
  • 9. Sylvain Frei, op. cit., p. 7-8.
  • 10. Olivier Lugon, « J'aime le music-hall », in Peter Pfrunder (dir.), Schweizer Photobücher 1927 bis heute: eine andere Geschichte der Fotografie / Livres de photographie suisses de 1927 à nos jours: une autre histoire de la photographie, Winterthur, Fotostiftung Schweiz/Baden, Lars Müller Publishers, 2011, p. 606.
  • 11. Sylvain Frei, op. cit., p. 97-98.
  • 12. Olivier Lugon, op. cit., p. 606.
  • 13. « Chaque volume comprend trois ouvrages réunis en un seul: 1) Un auteur spécialisé “raconte” un spectacle, en restitue l'ambiance, exprime ce qu'il représente dans notre vie, en donnant libre cours à son expérience et à sa sensibilité. C'est le choc. 2) Une forte documentation sur les diverses techniques du spectacle: comment on les apprend, comment on les pratique, comment on en vit. 3) Un photographe, à son tour, restitue visuellement le spectacle et ces métiers. Ici la photo n'est pas illustration, elle est création d'atmosphère. Le photographe traite le sujet selon son style propre, il donne – comme l'écrivain mais par d'autres moyens – un véritable reportage d'ambiance. C'est aussi le choc et la connaissance profonde qui en résulte. A ce point de vue encore, la collection “J'aime” marque une date dans l'histoire de l'édition photographique. Celui qui aura en main la collection “J'aime” aura donc découvert, par la lecture et par la vision, un monde mystérieux, avec ses personnages multiples, ce monde des spectacles qui nous séduit et nous enchante. » (Bulletin mensuel des Editions Rencontre, n° 87, février 1962, p. 105)
  • 14. Sur ce rapport du texte et de l'image, voir Sylvain Frei, op. cit., p. 22-23 et Olivier Lugon, op. cit., p. 606.
  • 15. « – Raconter une histoire par l'image […]. Les légendes n'étant pas une description de celle-ci, mais son complément. – Et le rôle du texte? – Un titre et un sous-titre pour situer le reportage. Plus loin, dans les pages qui succèdent au reportage photographique, un article de fond qui analysera l'événement et complètera ce que montrent les images. » (Yvan Dalain, Clic Clac, merci Kodak!, Récit autobiographique, Sainte Croix, Editions Mon Village, 2007 cité in Sylvain Frei, op. cit., p. 23).
  • 16. Jacques Plancherel est né en 1926 à Arosa. Il étudie le graphisme à la Kunstgewerbeschule de Zurich. Dès 1945, il collabore avec la maison d'édition Otto Walter et avec Die Woche im Bild, un magazine suisse allemand qui deviendra Die Woche en 1951. (Voir En ligne, consulté le 5 décembre 2012, et Sylvain Frei, op. cit., p. 8-9).
  • 17. Olivier Lugon, op. cit., p. 606.

Bibliographie

  • Sources
  • Collection J'aime, Lausanne, Editions Rencontre, 13 volumes, 1961-1962 (impression typographique à l'Imprimerie Rencontre, Lausanne, impression en héliogravure de la partie photographique à l'Imprimerie Centrale, Lausanne).
  • Rencontre : bulletin mensuel des éditions Rencontre (devient Bulletin mensuel de la Société coopérative des Editions Rencontre, puis Rencontre : bulletin de liaison de la Communauté culturelle Rencontre), 1960-1962.
  • BRODOVITCH, Alexey, Ballet (1945), New York, Books on Books, 2011.
  • VAN DER ELSKEN, Ed, Jazz, Den Haag, De Nederlandse Boekenclub, 1959.
  • Littérature secondaire
  • CHATELAIN, Roger, La Typographie suisse du Bauhaus à Paris, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2008.
  • FREI, Sylvain, J'aime (1961-1962), collection photographique aux Editions Rencontre : contribution du nouveau graphisme suisse à l'expansion «multimédia» d'un éditeur littéraire, mémoire de licence, Histoire de l'art/Centre SHC, Université de Lausanne, 2009.
  • HOLLIS, Richard, Swiss Graphic Design: The Origins and Growth of an International Style 1920-1965, Londres, Laurence King Publishing, 2006.
  • LUGON, Olivier, « J'aime le music-hall », in Peter Pfrunder (dir.), Schweizer Photobücher 1927 bis heute: eine andere Geschichte der Fotografie / Livres de photographie suisses de 1927 à nos jours: Une autre histoire de la photographie, Winterthur, Fotostiftung Schweiz/Baden, Lars Müller Publishers, 2011, p. 606-607.
  • VALLOTTON, François, Les Editions Rencontre 1950-1971, Lausanne, Editions d'en bas, 2004.