Luc Chessex

Le livre politique : Les publications de Luc Chessex

  • 1. 1936 : Naissance à Lausanne ; 1956-1958 : Etudes à l’Ecole de Photographie de Vevey, avec Gertrude Fehr ; 1961-1968 : Départ pour la Havane, avec le projet de faire un livre sur la Révolution. Photographe au Consejo Nacíonal de Cultura ; (...)

Lausannois d’origine, le photographe Luc Chessex1 est une figure à part dans le monde du livre photographique à Lausanne. Né en 1936, diplômé de l’Ecole de Photographie de Vevey en 1958, il n’a cessé de sillonner le monde pour en ramener des images « documentaires », porteuses d’une forte puissance évocatrice. L’essentiel de son œuvre se concentre sur deux thèmes : la Suisse et le monde extra-occidental. De la Suisse, il tire des reportages photographiques comme Swiss Life (1987) qui suscite alors une grande attention par le pessimisme de son propos, ou Vidy et ailleurs (2003). De l’étranger, il revient les bras chargés d’images, à l’instar de celles de son périple en Amérique latine, Quand il n’y a plus d’Eldorado (1977), ou de Around the World (1999), un tour du monde de six ans consacré par un ouvrage. Il reçoit en 1993 le Prix vaudois de la création artistique, devenant ainsi le deuxième photographe à obtenir ce titre, après Marcel Imsand.

Nous n’évoquerons ici que deux livres de jeunesse – ses premiers. De par leur format inhabituel et leur propos engagé, ils détonnent par rapport à la tradition de l’ouvrage photographique familial qui dominait l’édition lausannoise. En 1969 paraît Le Visage de la Révolution, un essai sur Fidel Castro, alors que Chessex vit à Cuba, puis en 1971 sort Essai photographique sur la Suisse, livre-objet original préfigurant Swiss Life. Ces deux ouvrages se destinent à un public jeune et alternatif, et portent déjà en eux les qualités des travaux ultérieurs de Luc Chessex.

Le Visage de la Révolution, 1969

C’est un livre de petit format, d’aspect très modeste. Contenant une quarantaine de photographies, il est imprimé en offset sur du papier cartonné rouge sang. Sa polychromie simple – noir, blanc, rouge – et sa typographie élémentaire renvoient à l’esthétique constructiviste des années 1920 (fig. 1). On y retrouve l’esprit des publications d’El Lissitzky, des affiches d’Alexandre Rodtchenko. Vendu à 10.- CHF, c’est-à-dire un prix concurrençant les produits de la Guilde (☞ La Guilde du Livre), ce premier livre hérite des codes visuels des imprimés politiques.

  • 2. Né en 1939 à Bâle, il étudie le graphisme et la typographie à Zurich jusqu’en 1959. Après de nombreux voyages en Europe, il fonde à Zurich les Editions Hans-Rudolf Lutz, en parallèle avec une activité d’enseignant. (...)

C’est la volonté délibérée de toucher un public jeune qui en a motivé la forme. Graphiste et typographe engagé, le Zurichois Hans-Rudolf Lutz2 est choisi comme éditeur. Chessex le rencontre à son retour de La Havane, dont il ramène des pellicules entières. Lassé de lire dans la presse internationale les mêmes idées éculées sur la Révolution cubaine, il souhaite montrer au public une autre version des faits, celle d’un témoin direct des évènements – la sienne. Après huit ans vécus sur place, il connaît bien Cuba, a côtoyé Fidel, et ne revient en Suisse, à l’année 1968, que pour faire éditer le livre dont il a mûri le projet : ce sera Le Visage de la Révolution, un essai photographique sur l’image de Fidel Castro. Hans-Rudolf Lutz est convaincu. Ensemble, les deux hommes préparent la maquette.

  • 3. Luc Chessex, entretien avec Margot Daeppen, le 16 décembre 2012.

L’objet final s’écarte de la facture classique des coffee table books : « Je ne voulais pas d’un livre que l’on trouve dans la salle d’attente d’un médecin »3 explique Luc Chessex, lui-même fils de dentiste. De fait, il connaît bien les ouvrages de la Guilde. S’il n’envisage pas d’y être édité, c’est peut-être à cause de la parution de Cuba cubain de Claude Faux et Roger Pic en 1961, qui lui « grille la politesse » et qui est selon lui un livre insatisfaisant et trop bavard. De même, les Editions Rencontre (☞ Les Editions Rencontre) publient en 1962 Cuba de Jean Dumur, ouvrage auquel il collabore en envoyant quelques clichés, mais qui ne l’intéresse pas outre mesure. Il s’agit d’un livre de journaliste, non de photographe. A son retour de Cuba en 1968, il songe un instant à se faire éditer par Robert Delpire, dans l’Encyclopédie Essentielle dont il admire le volume des Américains (1958) de Robert Frank, découvert à Cuba, mais doit renoncer à cause de la faillite de la maison. Les conditions sont donc favorables à sa rencontre avec Lutz. C’est ainsi que naît Le Visage de la Révolution.

En 1969, l’ouvrage sort des presses et se vend à 4’000 exemplaires en Suisse alémanique et en Allemagne, à 3’000 exemplaires en Romandie et en France. Un succès inespéré pour ce petit ouvrage d’un photographe inconnu du public. Lutz procède par vente directe. Le bouche-à-oreille remplit bien son office.

Le livre s’adresse à un public politisé, intéressé par les évènements cubains, et prend le contrepied de certaines idées reçues véhiculées par la presse occidentale. Non, Fidel Castro n’a pas instauré à Cuba un culte de la personnalité, déclare Luc Chessex. Fidel refuse le décorum, n’a pas la volonté de contrôler son image. Chessex, qui a travaillé pour le Ministère de la Culture, notamment pour la revue Cuba, a vu défiler des Occidentaux pétris de préjugés, incapables de comprendre ce qui se passait sur l’île. Les images de la misère cubaine diffusées dans la presse internationale l’irritent. Il prend l’appareil photo pour témoigner d’une réalité autre et montrer que les Cubains aiment Fidel, et lui rendent hommage librement, en brandissant son effigie un peu partout (fig. 2).

Le Visage de la Révolution, photo Luc Chessex, Zurich, Lutz, 1969, couverture

Fig. 1, Le visage de la Révolution, couverture.

Le Visage de la Révolution, photo Luc Chessex, Zurich, Lutz, 1969, pl. 2-3.

Fig. 2, Le Visage de la Révolution, pl. 2-3.

  • 4. « Irrécusable, le témoignage photo n’est jamais décisif, et cela non par insuffisance mais bien par excès : il dit trop, il déborde l’intention à laquelle on souhaiterait le ramener. C’est pourquoi une bonne photographie ne peut être utilisée à des fins de propagande qu’à la condition d’être légendée. (...)

Le ton du livre est polémique. C’est un « essai photographique », qui ne contient pour tout texte qu’un commentaire de Michel Contat, un ami d’enfance. Contat disculpe l’ouvrage de toute volonté de propagande : « Une image ne pourra servir à des fins de propagande qu’à la condition d’être légendée », écrit-il4. Or il n’y a pas de légendes dans le livre, autres que le lieu et la date des photographies, regroupées sous la mention d’« antilégendes ». Les planches demeurent ainsi libres de toute fixation du sens. En les découvrant au fil des pages, chacun y comprendra ce qu’il souhaite ; l’ouvrage n’a pas d’autre but que de susciter une réflexion : et si la révolution cubaine avait été mal comprise ? Et si Castro était autre chose que le dictateur souvent représenté dans la presse occidentale ?

Chessex évite ainsi le piège inverse – chanter la gloire du régime. A Cuba, les productions visuelles sont surveillées, dirigées. Prensa Latina, l’agence de presse principale, contrôle tous les journaux. Des livres photographiques y paraissent également, édités par ¡Venceremos!, comme Cuba, paru en 1966. Ils doivent tous montrer le peuple cubain modernisé, se démenant pour acquérir dignité et liberté. L’effort communautaire est exalté par des images de machines agricoles, d’ouvriers au travail, d’enfants aux études. L’image de Fidel n’est pas celle d’un chef d’Etat promenant ses galons, mais d’un soldat sur le pied de guerre, toujours prêt à prendre la machette, que ce soit pour récolter la canne ou abattre l’ennemi. Il arbore fièrement les symboles de sa mythologie personnelle : la barbe, le chapeau, l’uniforme militaire – les signes de la guérilla, qui a mené à la libération du peuple cubain. C’est ainsi qu’il se plaît à paraître, mais c’est ainsi aussi que le peuple aime à le voir représenté, sur des graffitis comme sur des photographies de presse. Avec Le Visage de la Révolution, Chessex souhaite donner à voir cette ferveur populaire envers son chef, issue d’un sentiment perçu comme spontané et collectif d’enthousiasme, et inscrit au cœur du quotidien (fig. 3).

Le Visage de la Révolution, photo Luc Chessex, Zurich, Lutz, 1969, pl. 20-21.

Fig. 3, Le Visage de la Révolution, pl. 20-21.

Essai photographique sur la Suisse, 1971

Ce deuxième livre (fig. 4), paru en 1971, est comme l’opposé de l’ouvrage cubain. Il frappe d’abord par l’originalité de sa forme, puisqu’il détourne les codes du portfolio précieux pour en faire un usage subversif. Au lieu du noble coffret, il propose une boîte de plastique transparent de qualité standard, promise à se détruire rapidement. A l’intérieur, non reliées, 38 photographies noir-blanc sur un papier fort, que l’on peut accrocher au mur comme autant de cartes postales. C’est le but du recueil, qui n’a du livre que le nom : laisser les images se disperser et vivre leur propre vie. Il n’y a pas de pagination, à peine une légende indiquant un nom de ville (fig. 5). Le spectateur est ainsi amené à contempler chacune comme un petit poème. Isolément ou en série, elles dévoilent une Suisse sombre, marquée par la solitude, impeccable et trop propre (fig. 6). On y voit des banques, des voitures, des passants, des policiers, des vitrines, des mannequins (fig. 7)...

Luc Chessex, Essai photographique sur la Suisse, photo Luc Chessex, Zurich, Lutz, 1971, carton-titre.

Fig. 4, Essai photographique sur la Suisse, carton-titre.

Luc Chessex, Essai photographique sur la Suisse, photo Luc Chessex, Zurich, Lutz, 1971, n. p.

Fig. 5, Essai photographique sur la Suisse, n. p.

Luc Chessex, Essai photographique sur la Suisse, photo Luc Chessex, Zurich, Lutz, 1971, n. p.

Fig. 6, Essai photographique sur la Suisse, n. p.

Luc Chessex, Essai photographique sur la Suisse, photo Luc Chessex, Zurich, Lutz, 1971, n. p.

Fig. 7, Essai photographique sur la Suisse, n. p.

  • 5. « La Suisse morose de Luc Chessex à Lausanne », Gazette de Lausanne, 29 septembre 1987, p. 15.
  • 6. « Ces photographies produisent en moi un malaise. Elles me confirment dans une certitude que j’ai longtemps voulu oublier : nous sommes un peuple morose. En été 1968 je revenais en Suisse pour y réaliser ces photographies. (...)

Cette succession d’images désole. « La tristesse des Suisses est ma tristesse »5, déclare Chessex. Reparti à la Havane en 1970, il y contemple les clichés pris en Suisse l’été précédent. Immédiatement, leur tristesse lui saute au visage (fig. 8). Il rédige alors l’introduction de son livre : une simple lettre dactylographiée adressée à Lutz6, qui déplore la morosité de la Suisse. Cette morosité, il la photographie, la pointe du doigt, la désigne et la fait éclater comme on fait éclater un scandale. Il confronte le spectateur au problème, convaincu que si l’on recherche – et que l’on trouve – les causes de la tristesse, celles-ci peuvent être abattues. Le livre n’est pas passif. C’est un réquisitoire contre l’ennui, un plaidoyer tacite pour la joie de vivre.

  • 7. « La Suisse triste de Luc Chessex », Feuille d’Avis Lausannoise, 1er décembre 1972, p. 45.
  • 8. « Luc Chessex, d’où vous est venu ce regard sombre que vous jetez sur la Suisse ? », Le Nouveau Quotidien, 30 janvier 1998, p. 22.

Cette même année, Louis Pauwels publie ses articles contre la morosité7. C’est dire la crainte collective de vivre de manière terne, et le refus de se laisser abattre par ce constat. Dans ce contexte, les images de Chessex paraissent brutales et sévères (fig. 9). Les critiques ne s’y trompent pas. Vantant l’originalité du recueil, elles comprennent la sourde colère qui imprègne les photos, et leur volonté de susciter un changement. « Je croyais pouvoir rendre le monde meilleur avec un appareil photo » déclarait Chessex revenant sur sa jeunesse8. De fait, même si l’impact d’un livre photographique demeure dérisoire, il aura tenté de dénoncer par l’image. Un engagement silencieux, certes, mais volontaire.

Luc Chessex, Essai photographique sur la Suisse, photo Luc Chessex, Zurich, Lutz, 1971, n. p.

Fig. 8, Essai photographique sur la Suisse, n. p.

Luc Chessex, Essai photographique sur la Suisse, photo Luc Chessex, Zurich, Lutz, 1971, n. p.

Fig. 9, Essai photographique sur la Suisse, n. p.

Là encore, l’excentricité de l’ouvrage est volontaire. A l’exception de la lettre à Lutz, ainsi que d’un slogan reproduit sur la page de titre – « Nous ne voulons pas d’un monde où la garantie de ne pas mourir de faim s’échange contre le risque de mourir d’ennui » –, on fait l’économie du texte, alors même qu’il s’agit d’un « essai ». Chessex réussit à rendre toute leur puissance aux seules images, dépourvues de commentaires. Il a toujours eu horreur des livres bavards, où l’éditeur laisse la part belle au texte d’auteur. Pour lui, la photographie n’est pas une illustration. Une bonne image possède une force d’évocation intrinsèque, qui ne doit pas être au service de l’écrit. Dans son Essai, il restitue à ses photographies leur plein pouvoir, pariant que nulle légende n’est nécessaire à étayer son propos. Nulle trace non plus de séquence narrative, contrairement aux codes du « photo essay » définis dans les magazines illustrés comme Life. L’ordre des images n’existe pas dans le sien. Chessex expose son point de vue sans recours aux artifices de la narration. Ce n’est pas un livre de photographie, mais de photographies, qu’il réalise. Et, une fois de plus, c’est auprès d’un public jeune qu’il trouvera son meilleur écho.

Aujourd’hui, le photographe vit à Lausanne. Entretemps, la Suisse s’est cosmopolitanisée, métissée. Il s’est également réconcilié avec Cuba, l’île qui l’a expulsé en 1975. Il lèguera cet hiver une partie de son fonds photographique à la Havane, où une exposition sur ses années 1960 se déroulera prochainement. Il projette également de nouveaux livres photo pour 2014, reprenant les thèmes du début de sa carrière, ceux qui l’ont rendu célèbre : la Suisse et l’aventure cubaine.

— Margot Daeppen

Notes

  • 1. 1936 : Naissance à Lausanne ; 1956-1958 : Etudes à l’Ecole de Photographie de Vevey, avec Gertrude Fehr ; 1961-1968 : Départ pour la Havane, avec le projet de faire un livre sur la Révolution. Photographe au Consejo Nacíonal de Cultura ; 1969 : Retour en Suisse rapide, pour faire paraître Le Visage de la Révolution. Prend les images de Essai photographique sur la Suisse ; 1970-1975 : Retour à la Havane. Directeur photographique pour Cuba Internacíonal. Reporter pour Prensa Latina ; 1971 : Parution d’Essai photographique sur la Suisse ; 1975 : Retour forcé en Suisse ; 1977 : Quand il n’y a plus d’Eldorado ; 1978-1981 : Reportages en Afrique pour le CICR ; 1981-1989 : Reportages en Suisse et pour diverses revues. Enseignement à l’Ecole de Reportage d’Yverdon, ainsi qu’à Lausanne et Genève
    1987 : Swiss Life ; 1989-1996 : Tour du monde photographique ; 1993 : Grand Prix de la Fondation vaudoise pour la création artistique ; 1999 : Around the World ; 2003 : Vidy et ailleurs…
  • 2. Né en 1939 à Bâle, il étudie le graphisme et la typographie à Zurich jusqu’en 1959. Après de nombreux voyages en Europe, il fonde à Zurich les Editions Hans-Rudolf Lutz, en parallèle avec une activité d’enseignant. A propos de sa production, il déclare : « Il est vrai que le “monde” du livre manque un peu d’idées, et que, sous une pression financière massive, les éditions commerciales ne produisent presque plus qu’un flot de mornes best-sellers. C’est pourquoi je me suis décidé très tôt à éditer, à dessiner et à réaliser moi-même les livres dont j’avais l’idée… et à les financer grâce à mon activité d’enseignant. » (Jost Hochuli, L’Art du livre en Suisse, Zurich, Pro Helvetia, 1993, p. 118.)
  • 3. Luc Chessex, entretien avec Margot Daeppen, le 16 décembre 2012.
  • 4. « Irrécusable, le témoignage photo n’est jamais décisif, et cela non par insuffisance mais bien par excès : il dit trop, il déborde l’intention à laquelle on souhaiterait le ramener. C’est pourquoi une bonne photographie ne peut être utilisée à des fins de propagande qu’à la condition d’être légendée. Le texte qui l’accompagne a pour fonction […] de la réduire à la simplicité d’un message univoque. La légende prime dès lors sur l’image, et celle-ci ne sert plus qu’à attester ce que les mots affirment. » (Michel Contat, « Parti pris », in Luc Chessex, Le Visage de la Révolution, 1969, n. p.)
  • 5. « La Suisse morose de Luc Chessex à Lausanne », Gazette de Lausanne, 29 septembre 1987, p. 15.
  • 6. « Ces photographies produisent en moi un malaise. Elles me confirment dans une certitude que j’ai longtemps voulu oublier : nous sommes un peuple morose. En été 1968 je revenais en Suisse pour y réaliser ces photographies. Je les examine maintenant ici, à la Havane : la première impression qui s’en dégage est une accablante absence de joie, une tristesse omniprésente. […] Comment se fait-il que la Suisse, pays riche et qui ne connaît pas de problèmes graves, soit l’un des plus tristes du monde ? Je souhaite qu’à regarder ces photos on sente aussi la colère qui les anime sourdement – si elles n’étaient que tristes, nous ne les publierions pas – qu’on cherche les causes de cette tristesse, froidement, passionnément, lucidement, qu’on les désigne par leur nom et qu’on les abatte. » (Luc Chessex, Essai photographique sur la Suisse, Zurich, Lutz, 1971, préface.)
  • 7. « La Suisse triste de Luc Chessex », Feuille d’Avis Lausannoise, 1er décembre 1972, p. 45.
  • 8. « Luc Chessex, d’où vous est venu ce regard sombre que vous jetez sur la Suisse ? », Le Nouveau Quotidien, 30 janvier 1998, p. 22.

Bibliographie

  • Sources
  • CHESSEX, Luc, Le Visage de la Révolution, essai photographique sur les images de Fidel Castro à Cuba, avec un texte de Michel Contat, Zurich, Lutz Verlag/Paris, Maspero, (impression Bodmer, Zurich), 1969.
  • CHESSEX, Luc, Essai photographique sur la Suisse, Nous ne voulons pas d’un monde où la garantie de ne pas mourir de faim s’échange contre le risque de mourir d’ennui, Zurich, Lutz Verlag, (impression Bodmer, Zurich), 1971.
  • Ouvrages et documents
  • EGGENBERGER, Christian, MÜLLER, Lars (dir.), PHOTOSuisse, Baden, Lars Müller, 2004.
  • FERNANDEZ, Horacio, Les Livres de photographie d’Amérique latine, Marseille, En Manœuvre Editions, 2011.
  • « Luc Chessex, photographe », Films Plans Fixes, Lausanne, 2005, documentaire de 50 min.
  • NEUBER, Harald, « Das neue Kuba », in Bildern der Nachrichtenagentur Prensa Latina 1959-1969, Berlin, Rotbuch, 2010.