Crosses d’or, évêques de bois
Les richesses extérieures du clergé catholique ont augmenté au fil des siècles, mais la richesse intérieure de ses membres a diminué dans la même mesure ; pour exposer cette théorie critique, Viret recourt à une anecdote qui compare la crosse des évêques et la valeur de leur possesseur.
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Gras ventres et gros pourceaux
Viret dénonce les moines qui vivent sans travailler : ils empoisonnent le peuple avec des « fausses doctrines » religieuses et se nourrissent à ses dépens. Viret compare ensuite les moines à des bourdons qui mangent le produit du travail des abeilles. Sauf que les bourdons, qui n’ont pas d’aiguillon, sont moins dangereux que les moines !
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Le vœu de chasteté : un pari impossible
L’obligation du vœu de chasteté pour le clergé est, selon le Réformateur, une erreur qui ne tient pas compte de la nature humaine. Le « don de continence » n’étant donné qu’à peu d’êtres humains, le reste du clergé souffre de manière inutile, voire dangereuse pour eux-mêmes ou pour les autres.
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Le clergé catholique au service de l’Antéchrist
(« Unterscheid zwischen der waren Religion Christi und falschen Abgöttischenlehr des Antichrists in den fürnemsten Stücken »)
Gravure sur bois en deux parties de Lucas Cranach l’Ancien (1472 – 1553), 1ère moitié du XVIe siècle
(reproduit dans : The German Single-Leaf Woodcut : 1550 – 1600, ed. Max Geisberg, New-York, 1974, vol. 2, p. 619)