Chateau d'Oron
 Catalogue de la Bibliothèque du Château d'Oron

  
Auteur: STRAPPAROLE.
Titre: Les Facécieuses nuitcs seigneur Straparole.(Trad. de l'italien par J. Louveau et P. de la Rivey.)
Edition: (Guérin et Boudot Paris)
Annee: 1726
Volumes: 2
Format: in-12
Observations: STRAPPAROLA DE CARAVAGE (Gian-Francesco), conteur italien, né vers la fin du XVe siècle, mort vers 1557. Sa vie est si obscure, que l'on ne sait même pas si le nom sous lequel il est connu n'est pas un sobriquet (stra, extra; parola, parole), comme pour exprimer sa trop grande facilité à parler et même à extravaguer. Il n'est connu que par ses ouvrages, très-estimés en Italie et même en France, dans les traductions naïves du XVIe siècle. Ce sont les Sonetti, strambotti, epistole e capitoli (Venise, 1508, in-8o), et les Piacevoli notti (Venise, 1557, 2 parties, 2 vol. in-80). Ce dernier ouvrage a eu de nombreuses éditions. La plus complète est celle qui a pour titre : Le Notti di M. Gio. Francesco Strapparola da Caravaggio, nelle quali si contengono le favole con i loro enimmi da dieci donne e da due giovani raccontate. Corrette di nuovo e ristampate (in Vinegia, 1560, 2 vol. in-8o). Ce sont des contes licencieux, que l'auteur a puisés un peu partout. (v. FACETIEUSES NUITS DU SEIGNEUR STRAPPAROLE). Ces contes, produit supposé des conversations nocturnes de dix femmes et de deux jeunes hommes réunis à Murano, dans les lagunes de Venise, sont en général de contexture bizarre et chargés d'une foule d'incidents romanesques et même merveilleux. Strapparola a été accusé d'avoir pillé les conteurs ses devanciers, principalement le Pecorone et les Morlini novellae. Molière lui a pris le sujet de la comédie de l'Ecole des femmes (4e nouvelle de la 4e nuit). La seconde partie des contes de Strapparola fut publiée en 1554.On a une traduction française des Notti, publiée sous ce titre : Les Facétieuses nuicts du seigneur Strapparole (en Hollande, 1726, 2 vol.). Cette traduction a eu pour auteurs Louveau et Larrivey, et a été revue par La Monnoye, qui y a ajouté des remarques sur les sources où Strapparola avait puisé ses sujets. Elle fait partie de la Collection elzéviriene de Jeannet.
Cote: NA 70
Repère: Gal/G.10