Anne Bossenbroek (Driebergen – NL)
Adolphe, d’après Benjamin Constant
Une relecture d’Adolphe pour se rafraîchir la mémoire. J’ai eu envie de faire un petit livre, précieux et fragile comme son histoire. Le texte me fait penser à une pièce de théâtre, quasiment pas de décor, seuls les personnages comptent. L’idée d’un théâtre d’ombres chinoises s’impose à moi, montrant les silhouettes des personnages dans les différents actes du récit, mais pas en noir et blanc, trop dur et cru pour le sujet. Je me suis servie de copies de vieilles lettres. Les lettres ont du reste un grand rôle dans cette histoire. La technique de l’accordéon japonais permet d’ajouter autant de pages que l’on souhaite et permet une double lecture : page après page ou dans son ensemble.
Livret dépliant (155 x 95 mm, 1520 mm ouvert) conservé dans un étui en carton assorti. Découpage sur fond de lettre ancienne, doublé de papier Canson, impression laser.
Exemplaire unique réalisé en août/septembre 2015.