Le culte des images

Quelques extraits tirés des oeuvres de Viret à lire et à entendre
 
Défense et justification de l’iconoclasme
Rappelant un des Dix commandements « Tu ne te feras point d’image taillée » et constatant que les représentations du Christ et des saints font l’objet de vénération dans les églises, les réformés enlèvent les statues et les tableaux des lieux de culte. Dans les pays catholiques, comme en France, certains protestants qui brisent ou mutilent des statues religieuses ou qui refusent de faire le signe de croix en passant devant une statue de saint sont arrêtés et souvent condamnés au bûcher comme hérétiques. Viret s’indigne contre ces punitions qui accordent plus de valeur à des statues de bois ou de pierre qu’à des êtres humains, qui sont pourtant les « vraies images de Dieu ».

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Dieu est dans les êtres, pas dans les choses
Toutes les créatures vivantes, que ce soient les plantes, les animaux ou les hommes, sont pour Viret les « vraies images de Dieu » sur terre. Elles sont bien mieux capables de représenter la force et la bonté de Dieu que n’importe quelle statue faite de mains d’homme.

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Le corbeau parlant de l’empereur Tibère
Dans l’ouvrage intitulé La métamorphose chrestienne, Viret critique les Romains de l’Antiquité qui avaient mis à mort l’homme qui avait tué un corbeau intelligent qui saluait chaque matin l’empereur Tibère et le peuple romain. Il est stupide, affirme le personnage appelé Tobie, de faire périr un homme à cause de la mort d’un corbeau, aussi intelligent soit-il. Mais il est plus stupide encore, renchérit Jérôme, de faire périr des hommes qui ont abattus des « idoles » sans vie et maudites par Dieu.

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Une scène d’iconoclasme à Zurich en 1524
Dessin d’Heinrich Thomann (1544-1618)
dans: Heinrich Bullinger, Reformationschronik, 1564 (manuscrit) ZB Zürich, Ms. B 316, f. 134ro

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