Quelques extraits tirés des oeuvres de Viret à lire et à entendre
Des nobles qui n’en sont pas
À la suite d’humanistes tel Erasme de Rotterdam, Viret affirme que la vraie noblesse n’est pas due au lignage ou au sang, mais à la vertu des individus. Il critique les personnes qui se glorifient de leur titre de noblesse sans comprendre en quoi consiste la vraie noblesse.
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La noblesse de cœur : une vertu négligée par les Chrétiens
Après avoir cité des exemples tirés de Cicéron et de Juvénal qui démontrent qu’il ne sert à rien de se flatter de son lignage, Viret reprend les Chrétiens de son temps qui n’ont pas compris ce que les païens de l’Antiquité avaient déjà perçu.
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Gentilshommes ou « gentillâtres » ?
Viret distingue les « gentillâtres », les nobles qui se glorifient de leur lignage sans s’en montrer dignes, des « vrais gentilshommes », qui par leur vertu rendent plus illustre leur noblesse. Ces nobles-ci, au lieu de mépriser les hommes de moindre rang social, les aident et les favorisent lorsqu’ils sont de valeur
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Prince en armure
Gravure sur bois de Lucas Cranach l’Ancien (1472–1553),
1ère moitié du XVIe siècle
(reproduit dans : The German Single-Leaf Woodcut, 1550-1600, ed. Max Geisberg, New York, 1974, vol. 2, p. 591)