Archives de catégorie : Livres imprimés avec interventions peintes

Ce qui, noir, prend souffle (2007)

Ce qui, noir, prend souffle
Texte d’Antonio Rodriguez sur des estampages et dessins de Catherine Bolle choisis et mis en page par l’auteur, interventions originales de l’artiste
Genève : Editions Traces, 2007
Impression digitale sur Chine réalisée par Dip SA
1 dépliant (36 p.) dans un cartable ; 20 x 22 cm
– 25 ex. num. de 1 à 25
– 3 ex. d’artiste rehaussés à l’encre marqués EA I à EA III
– 3 ex. d’auteur lettrés A à C
– 3 ex. hors commerce HC I à HC III
– 6 ex. nominaux
Ex. n° 9

La BCU-Lausanne a pu acquérir le recueil unique regroupant, sous le titre Pierre et Montagne, les planches originales (estampage et pointe sèche), réalisées par Catherine Bolle en 1995.


Lymphe (2005)

Lymphe
Texte de Salah Stétié, cinq empreintes sur calque et deux dessins de Catherine Bolle
Genève : Editions Traces, 2005
Typo : Imprimerie nationale, Paris
5 f. doubles (textes), 5 f. doubles et 2 pl. (calques) sous chemise illustrée (calque), dans un coffret rehaussé par l’artiste; 30 cm
Coffret réalisé par Jacques Menétrey à Lausanne, rehaussé par l’artiste
– 3 ex. hors commerce numérotés HC I/III à HC III/III, comprenant un manuscrit de l’auteur et, dans une impression labile et dessinée, un bois de l’artiste
– 3 ex. de tête lettrés de A à C, comprenant un manuscrit de l’auteur et trois bois labiles rehaussés par l’artiste
– 3 ex. d’artiste numérotés EA 1 à EA 3
– 3 ex. pour le dépôt légal numérotés DL I/III à DL III/III
– 28 ex. numérotés de 1 à 28, tous signés par l’auteur et par l’artiste
Ex. « EA 3 », enrichi de diverses interventions originales de l’artiste

La rencontre entre Catherine Bolle et Salah Stétié s’est faite à Paris par l’intermédiaire des Editions TranSignum. Leur directrice, Wanda Mihuléac, après avoir abandonné l’idée d’un livre avec Jacques Derrida, souhaitait en effet marier les talents de Salah Stétié et de Catherine Bolle. Le projet se concrétisa finalement sous l’égide des Editions Traces.

Iliennes (2004)

Iliennes
Texte de Michèle Bolli ; intervention artistique de Catherine Bolle
Genève : Editions Traces, 2004
Typo : Jo Cecconi, Chêne-Bourg
12 f. doubles sous couverture imprimée, dans un étui rehaussé par l’artiste ; 24 cm + 2 planche (66 x 56 cm)
– 5 ex. d’artiste rehaussés à l’encre, marqués EA I à EA V
– 5 ex. d’auteur lettrés de A à F
– 30 ex. num. de 1 à 30
Ex. marqué EA 1, rehaussé à l’encre par l’artiste, enrichi d’un dessin original signé (au format du livre) et de 2 planches préparatoires

Michèle Bolli, théologienne et écrivaine née en 1945 à Porrentruy, vit à Lausanne depuis 1968. Spécialiste du langage et des traditions sapientiales en théologie, elle est en charge de plusieurs enseignements et collabore avec la Faculté de théologie de l’Université de Lausanne et l’Université Biblique du Costa Rica. Sa réflexion se situe à l‘interface entre la réflexion théologique, les traditions chrétiennes et la culture. Aumônière auprès du Service de l’éducation spécialisée, elle défend une approche psychosociologique de la spiritualité.
Elle est également l’auteur de plusieurs recueils de poèmes, Déploie tes densités (1982), Traverse la nuit océane (1994) et Laisses : seuils, soufrières, margelles (1998).

Ma vie dans ma bouche (2004)

Ma vie dans ma bouche
Dix poèmes d’Henri Meschonnic, intervention artistique de Catherine Bolle
Genève : Editions Traces, 2004
10 f. doubles sous couverture imprimée, dans un étui rehaussé par l’artiste ; 19 cm
– 5 ex. d’artiste rehaussés à l’encre, EA I à EA V
– 5 ex. réservés à l’auteur, lettrés A à E
– 30 ex. num. de 1 à 30
Ex. marqué « EA II »

« Il voulait traduire ce que les mots ne disent pas, mais ce qu’ils font. Il plaçait le rythme au coeur du langage et n’envisageait pas de critique de l’un qui ne fut pas d’abord implacable démontage de l’autre. Longtemps professeur de linguistique et de la littérature à Paris VIII, traducteur et théoricien de la traduction, Henri Meschonnic, qui vient de disparaître à 77 ans, était un poète en toutes choses. Il écrivait, s’exprimait, réfléchissait en poète. Pas une de ses activités qui ne fut marquée du sceau de la poétique. Il laisse une oeuvre immense, abondamment commentée en France et à l’étranger, dominée par sa traduction de la Bible (traduit de l’hébreu, Gallimard, 1970) et la critique des « traductions de traductions » qu’elle contient en creux. » (Paul Durand,dans La Répuiblique des lettres – le blog de Pierre Assouline , 9 avril 2009)

La Lumière est dans les choses (2003)

La Lumière est dans les choses
Poèmes d’Israël Eliraz traduits de l’hébreu par l’auteur, intervention artistique (dessin, empreinte et encre) de Catherine Bolle
Genève : Editions Traces, 2003
1 vol. + une carte (66 x 56 cm) repliée, dans un étui rehaussé par l’artiste ; 24 cm
– 13 ex. spéciaux, dont une carte et un objet, recueil acrylique, réalisés par l’artiste
– 4 ex. hors commerce marqués HC I à IV
– 5 ex. d’auteur lettrés A à E
– 4 ex. d’artiste lettrés EA I à IV
– 4 ex. réservés
– 15 ex. numérotés de 1 à 15
Ex. marqué HC IV, avec carte peinte originale et recueil acrylique

La BCU-Lausanne conserve en outre un exemplaire unique d’un premier travail de recherche plastique de Catherine Bolle sur ce texte, sous forme de 9 feuillets gravés (20 x 32 cm), réalisé en 2002.
Une dixième planche, contenant le poème n° XIII, manque au dossier remis par l’artiste.

C’est Simone Bruneau, drectrice de la Cité internationale des arts, qui a suggéré à Catherine Bolle, alors en séjour à Paris, de prendre langue avec Israël Eliraz, autre pensionnaire de l’institution. Plusieurs projets de collaborations sont nés de cette rencontre.

Israël Eliraz, né à Jérusalem en 1936, a publié des romans, des pièces de théâtre et des opéras (avec le compositeur Joseph Tal). Il se consacre à présent exclusivement à la poésie. Chantre de la concision extrême, il utilise une langue hébraïque moderne traversée de références bibliques. Langue lapidaire: si ses mots sont des pierres, ce sont des pierres d’espérance. Sa poésie est faite de césures et de béances. Polyglotte et fin connaisseur de la langue française, il supervise lui-même ses traductions (14 recueils traduits, dont Petit Carnet du Levant, Abeilles/Obstacles, Comment entrer dans la maison et Dîner avec Spinoza et quelques amis. (source: http://sdl.akadem.org/Bios/Israel_Eliraz.html)

 

 

Treize poires (2003)

Treize poires
Huit poèmes d’Israël Eliraz traduits de l’hébreu par Colette Salem, intervention artistique (dessins, bois, carte, estampage) de Catherine Bolle
Genève : Editions Traces, 2003
11 doubles f. + une carte (66 x 56 cm) repliée, dans un étui rehaussé par l’artiste ; 24 cm
– 4 ex. spéciaux, dont un poème manuscrit de l’auteur et un objet réalisé par l’artiste, justifiés I à IV
– 5 ex. contenant une carte de l’artiste, marqués EA I à EA V
– 5 ex. réservés à l’auteur, lettré A à E
– 1 ex. réservé à PM
– 17 ex. numérotés de 1 à 17
Ex. marqué « EA IV » contenant une carte peinte originale