Je vis des gens, au feu de la colère, à coups de pierre occire un jouvenceau (Purgatoire, Chant XV)

L’ange de la miséricorde a montré à Dante et Virgile un chemin plus aisé menant à la troisième corniche, celle des colériques, et tous deux atteignent cette dernière. Dante a alors une vision extatique où il voit des exemples de mansuétude infinie. Ici, il voit saint Étienne, le premier martyr chrétien, en train d’être lapidé par les Pharisiens (Actes des Apôtres, VI).

 

Alors il me sembla en une vision

Tout extatique être soudain ravi :

[…]

[…] [J]e vis des gens, au feu de la colère,

À coups de pierre occire un jouvenceau :

[…]

Et lui, je le voyais, sous le poids de la mort

Qui déjà l’entraînait, s’incliner vers la terre ;

Mais, les yeux toujours pleins de l’image du ciel,

 

En ce combat il priait le haut Sire

De pardonner à ses persécuteurs,

Sous cet aspect qui émeut la pitié.

Je vis des gens, au feu de la colère, à coups de pierre occire un jouvenceau (Purgatoire, Chant XV, Carnet de lavis, 27 mars 1988)

Je vis des gens, au feu de la colère, à coups de pierre occire un jouvenceau (Purgatoire, Chant XV, Carnet de lavis, 27 mars 1988)