Nous nous trouvions en haut de l’escalier ; Quand au-devant de nous voler nous entendîmes (Purgatoire, Chant XIII)

Dante et Virgile gravissent les marches menant à l’entrée de la seconde corniche, celle des envieux. Après avoir passé la porte, les deux compagnons entendent des exemples de charité criés dans l’air par des voix mystérieuses.

 

Nous nous trouvions en haut de l’escalier

Où s’interrompt pour la deuxième fois

Le mont que l’on gravit pour y purger ses fautes :

 

Là, de nouveau, une corniche enlace

Le tour du pic, semblable à la première,

Sinon que l’arc en est plus recourbé.

[…]

« S’il faut attendre ici quelqu’un qui nous renseigne,

J’ai lieu de craindre, estima le poète,

Que nous perdions le temps à choisir notre route. »

 

Puis, pour fixer ses yeux sur le soleil,

Il pivota dessus son côté droit […].

 

« Douce lueur, sur la foi de qui j’entre

En ce nouveau chemin, disait-il, conduit-nous,

Comme dans cette enceinte il faut être conduit. […] »

 

Ce qu’ici-bas l’on compte pour un mille,

Là-haut, déjà, nous l’avions parcouru

En peu de temps, d’une ardeur empressée,

 

Quand au-devant de nous voler nous entendîmes

Mais sans les voir, des esprits qui faisaient

A la table d’amour des invites courtoises.

 
Quand au-devant de nous voler nous entendîmes (Purgatoire, Chant XIII, Carnet de lavis, 24 mars 1988)>

Nous nous trouvions en haut de l'escalier (Purgatoire, Chant XIII, Carnet de lavis, 24 mars 1988)

Nous nous trouvions en haut de l'escalier (Purgatoire, Chant XIII, Gravure sur bois, 1988)

Nous nous trouvions en haut de l’escalier (Purgatoire, Chant XIII, Eau-forte et aquatinte, 1989)