Dans la neuvième fosse du huitième cercle, Dante et son guide se retrouvent face au cortège macabre des semeurs de troubles ainsi que des provocateurs de schisme.
Ah ! qui pourra jamais, et fût-ce en prose,
Pleinement exprimer le sang et les blessures
Qu’alors je vis, même en s’y reprenant ?
[…]
Jamais tonneau, privé de sa barre ou sa douve,
Ne fut crevé comme je vis une ombre
[…]
Comme je m’attachais tout entier à sa vue,
Il m’avise et des mains il s’ouvre la poitrine :
« Vois, me dit-il, comme je me déchire !
Vois Mahomet, comme il est mutilé !
Ali s’en va devant moi en pleurant,
Le visage fendu du menton à la houppe.