La France de profil

Claude Roy et Paul Strand, La France de profil, 1952

La France de profil est publié par la Guilde du Livre en 1952. Fruit de la collaboration du photographe américain Paul Strand et de l’écrivain français Claude Roy, l’ouvrage dresse un portrait de la France à travers des vues prises en divers endroits du pays, ainsi que des textes thématisant des éléments de la culture française.

Le photographe

  • 1. Pour Un Paese, Paul Strand collabore avec Cesare Zavattini, figure de proue du cinéma néo-réaliste italien, auteur notamment de plusieurs scénarios pour Vittorio De Sica, comme Le Voleur de bicyclette (1948), Miracle à Milan (1951) ou Umberto D. (1952). (...)
  • 2. Second livre de photographies de Paul Strand dont la publication française a été effectuée par la Guilde, Les Hébrides posa de nombreux problèmes. (...)

Paul Strand (1890-1976) est une grande figure de la photographie américaine. A ses débuts dans les années 1915, il est soutenu par Alfred Stieglitz, fondateur de la Photo-Secession et tenant d’une photographie d’art élitiste. Mais Strand s’intéresse aux sujets sociaux. Il réalise des portraits d’anonymes, des scènes de rues à New York, puis dans les années 1930-1940 tourne des films sur la Grande Dépression et les luttes sociales aux Etats-Unis et au Mexique. Dès le début des années 1950, il se lance dans la création de livres de photographies, toujours dans une visée sociale, six « livres-portraits » destinés à représenter un pays, une région ou une ville par ses paysages et ses habitants : Time in New England (1950), La France de profil (1952), Un Paese (1955)1, Les Hébrides (1962)2, Living Egypt (1969), et Ghana: An African Portrait (1976). Lorsqu'il arrive en France au début des années 1950 pour fuire le maccarthysme, il a déjà publié le premier de ces livres.

L'écrivain

Claude Roy (1915-1997) est un écrivain très prolixe, auteur de poèmes, de récits autobiographiques, d’ouvrages pour enfants, de romans et d’essais. Son parcours politique est sinueux : ami de François Mitterand, il est d’abord proche de l'extrême-droite, pour changer par la suite tout à fait de parti. Prisonnier de guerre en 1940, il rejoint la résistance aux côtés de Paul Eluard et de Louis Aragon, qui le poussent à adhérer au parti communiste en 1943, avec lequel il prendra plus tard ses distances et dont il sera exclu en 1958. Il est l’auteur de nombreux livres de voyages, souvent illustrés de photographies, certains également publiés à Lausanne, comme La Chine dans un miroir (La Guilde du Livre, 1952) ou Le Bon Usage du monde (Editions Rencontre, 1964).

Genèse du projet

En voyage à New York en 1945, Claude Roy découvre la rétrospective de Paul Strand au MoMA. Il est frappé par la beauté des œuvres, leur portée sociale, et prend la décision de collaborer avec le photographe. Arrivé en France au début des années 1950, Strand a le projet de photographier un village français qui représenterait l'esprit du pays. Ne réussissant pas à trouver la localité idéale, il décide de prendre des clichés en différents endroits de France. Pendant qu’il contacte Oxford University Press pour une publication en langue anglaise, Claude Roy approche Albert Mermoud, éditeur de la Guilde du Livre, pour la parution en français. Celui-ci accepte, pensant réitérer avec ce livre le succès de Paris des rêves.

  • 3. Voir le dossier « La France de profil » (IS 4359, carton F 181), Fonds de la Guilde du Livre, BCU, Département des manuscrits.

Strand, Roy et Mermoud travaillent main dans la main. Les auteurs voyageant beaucoup, ils communiquent abondamment par lettres, parfois plusieurs par jour3. Strand réalise les photos, les envoie à Roy qui les sélectionne et compose la maquette, ce qui est rare à la Guilde. C’est en effet généralement Mermoud qui s'occupe de tout ce qui touche à la mise en page et à l’organisation des images, en collaboration avec le chef maquettiste d’Héliographia, Gaston Burnand. La façon de procéder pour La France de profil constitue donc une exception à la règle.

Titre et couverture

  • 4. Contrat entre Albert Mermoud, Claude Roy et Paul Strand, 4 janvier 1952, dossier « La France de profil », Fonds de la Guilde du Livre, BCU, Département des manuscrits.

Le contrat entre Mermoud, Strand et Roy fait mention d’un titre légèrement différent de celui finalement retenu : La France de face et de profil4. Il témoigne du projet de montrer la France dans sa globalité, aussi bien par des portraits « paysagés » que des portraits humains.

  • 5. Lettre d'Albert Mermoud à Claude Roy, 19 avril 1952, dossier « La France de profil », Fonds de la Guilde du Livre, BCU, Département des manuscrits.

Pour la couverture (fig. 1), Strand avait proposé un portrait de femme, qui ne plaisait pas à Mermoud. Ne trouvant pas ce cliché assez vendeur – « Il faut ou franchement plus sexy ou beaucoup plus spiritualisé »5– , il demande à Strand d'en proposer un nouveau. Le photographe imputera plus tard les faibles ventes de l'ouvrage à ce changement.

Mise en page

Revendiquant une certaine objectivité de sa photographie, Paul Strand affirme que ses clichés parlent d'eux-mêmes. Ce n'est pas tout à fait vrai, puisque dans La France de profil, l’organisation des doubles pages, d’une remarquable inventivité et d’une diversité rare parmi les albums de la Guilde, oriente fortement le regard du lecteur.
Si le livre place souvent en regard une photographie occupant l’intégralité d’une page et un texte l'accompagnant sur l'autre, ce dernier peut prendre des formes multiples : manuscrite, tapuscrite, voire montage de coupures de journaux (fig. 2). Les genres littéraires eux-mêmes s’avèrent très variés : comptines, chants populaires, poèmes, récits, considérations plus générales sur la France et les Français. Ces formes diverses s’appliquent à portraiturer le pays et ses habitants de la façon la plus précise possible. Il peut néanmoins arriver que la double page soit entièrement photographique, ou qu’à l’inverse elle contienne seulement du texte.

Thématiques

Plusieurs thématiques dominantes se dégagent et s’entrecroisent, parmi lesquelles on peut notamment mentionner celles du seuil, du temps et de la politique.

Le seuil

Le motif du seuil parcourt tout le livre. Outre la façade qui orne la couverture (fig. 1), la première planche intérieure montre une porte cochère désignée par une pancarte comme « Entrée de la photo » (fig. 3) : elle forme une sorte de passage, invitant le lecteur à entrer dans le livre et désignant la photographie elle-même comme une manière de seuil entre l’extérieur et l’intérieur, le connu et le secret. L’unité créée par le bloc du texte et de l'image nous prévient par ailleurs du rapport d’égalité établi entre les deux médiums tout au long de l’ouvrage.

On retrouve l’idée du seuil et de l’entre-deux dans de nombreuses vues de portes et de fenêtres (fig. 1, 3, 4 et 5). Sur l’une de ces doubles pages (fig. 6), le texte ne se contente pas d’occuper une place équivalente à la photographie, mais l'imite graphiquement, reprenant la forme tripartite de la fenêtre.

La France de profil, photo Paul Strand, texte Claude Roy, Lausanne, La Guilde du Livre, 1952, couverture.

Fig. 1, La France de profil, couverture.

La France de profil, photo Paul Strand, texte Claude Roy, Lausanne, La Guilde du Livre, 1952, p. 74-75.

Fig. 2, La France de profil, p. 74-75.

La France de profil, photo Paul Strand, texte Claude Roy, Lausanne, La Guilde du Livre, 1952, p. 16-17.

Fig. 3, La France de profil, p. 16-17.

La France de profil, photo Paul Strand, texte Claude Roy, Lausanne, La Guilde du Livre, 1952, p. 92-93.

Fig. 4, La France de profil, p. 92-93.

La France de profil, photo Paul Strand, texte Claude Roy, Lausanne, La Guilde du Livre, 1952, p. 78-79.

Fig. 5, La France de profil, p. 78-79.

La France de profil, photo Paul Strand, texte Claude Roy, Lausanne, La Guilde du Livre, 1952, p. 64-65.

Fig. 6, La France de profil, p. 64-65.

Ailleurs, ce rapport d'égalité est poussé à son paroxysme avec un texte qui se calque sur les lignes principales de la planche à la manière d’un calligramme. Deux lectures en sont possibles : la première y verrait une sorte de duel de la photo et du texte luttant pour l'attention du lecteur ; pour la seconde, l’écrit tenterait d'imiter l’indicialité, la force d'« ici et maintenant » de la photographie, tout en la transformant en concepts (la maison, la fenêtre, l’arbre, le ciel,…) pour la commenter.

Le temps

  • 6. « [L]ire le passé dans ces lignes du visage qui s’appellent les rides, dans les lignes de la pierre, qui s’appellent l’érosion, la corrosion, la moisissure, dans ces lignes du bois qui s’appellent la mousse, la patine, l’usure. C’est ce que fait Paul Strand. […] Il laisse les visages et les murailles raconter une histoire » (Claude Roy, La France de profil, Lausanne, La Guilde du Livre, 1952, p. 14).

La présence du temps qui passe est primordiale dans La France de profil, que cela soit le temps des vies humaines ou le temps long de l’histoire, constamment confrontés au fil du livre6. Plusieurs doubles pages rapprochent directement des objets anciens, comme de nombreuses sculptures séculaires, d'éléments contemporains, tels une affiche publicitaire ou un portrait, provoquant un téléscopage, un raccourci dans le temps (fig. 7).

Une autre double page confronte une tombe et le portrait d’une vieille femme (fig. 8). Le lecteur opère immédiatemment une association et pense que l'enfant mort à la guerre est le fils de la vieille dame. Mais s’il se réfère aux légendes, reportées à la fin du livre, il apprend que la photographie de la tombe a été prise dans les Basses-Pyrénées, et celle de la vieille paysanne en Charente. Plutôt que de viser une quelconque manipulation, le procédé tend à faire émerger une certaine idée d'universalité : la vieille femme représente toutes les mères ayant perdu un enfant, et la tombe tous ces jeunes gens morts à la guerre. La juxtaposition peut ainsi transformer le sens de photographies par ailleurs très neutres dans leur forme.

La France de profil, photo Paul Strand, texte Claude Roy, Lausanne, La Guilde du Livre, 1952, p. 24-25.

Fig. 7, La France de profil, p. 24-25.

La France de profil, photo Paul Strand, texte Claude Roy, Lausanne, La Guilde du Livre, 1952, p. 100-101.

Fig. 8, La France de profil, p. 100-101.

La politique

  • 7. Michel Boujut, Le Jeune Homme en colère, Paris, Arléa, 1998.

La photo du « Jeune homme en colère » (fig. 9) est la plus célèbre du volume. Elle a plus souvent suscité l’admiration pour sa beauté plastique que pour son implication politique. Celle-ci, suggérée par la mise en page, a besoin du texte pour se faire comprendre. Au premier abord, on ne voit pas forcément de rapport entre le jeune homme et le bateau qui lui fait face. Mais en lisant le texte, on comprend que le bateau incarne l’idée de liberté et de révolution, et le jeune homme la France en colère. Comme il le racontera lui-même dans un récit ultérieur qui lui sera entièrement consacré, preuve de l’impact durable du portrait, le jeune homme renfrogné n'était cependant pas tant révolté politiquement qu’agacé de devoir être pris en photo7. L’une des doubles pages qui suit appuie plus encore ce renvoi à la Révolution (fig. 10) : le texte énumère les jours et les mois révolutionnaires, tandis que la photo donne à lire « Le Midi libre » et « La Marseillaise ». Ces inscriptions ne sont que des publicités pour des journaux contemporains, mais dans le contexte de leur présentation, elles se voient inévitablement associées à la Révolution. A d’autres endroits de l'ouvrage encore, l'orientation politique des auteurs se fait évidente, comme dans la récurrence d'un « nous » insistant sur le collectif, même s’il est ici plus rural que prolétaire (fig. 11).

La France de profil, photo Paul Strand, texte Claude Roy, Lausanne, La Guilde du Livre, 1952, p. 112-113.

Fig. 9, La France de profil, p. 108-109.

La France de profil, photo Paul Strand, texte Claude Roy, Lausanne, La Guilde du Livre, 1952, p. 112-113.

Fig. 10, La France de profil, p. 112-113.

La France de profil, photo Paul Strand, texte Claude Roy, Lausanne, La Guilde du Livre, 1952, p. 116-117.

Fig. 11, La France de profil, p. 116-117.

Publication et publicité autour de l'ouvrage

La France de profil sort en octobre 1952, accompagné pendant une année par de nombreux articles et publicités dans le Bulletin de la Guilde. Le numéro d'octobre reprend même une planche de l’ouvrage en couverture, et se clôt sur la reproduction d’une de ses doubles pages. A sa sortie pourtant, les ventes restent en deçà du succès escompté et il faudra du temps pour écouler les 10’000 exemplaires produits. Strand en rachète quelques-uns pour les offrir à ses amis américains.

  • 8. Lettre de John A. S., directeur d'Oxford University Press, à Albert Mermoud, 30 janvier 1952, dossier « La France de profil », Fonds de la Guilde du Livre, BCU, Département des manuscrits.
  • 9. Lettre de John Lane, directeur de Bodley Head, à Albert Mermoud, 17 février 1954, dossier « La France de profil », Fonds de la Guilde du Livre, BCU, Département des manuscrits.

Quant à la publication anglaise, celle-ci ne se fera pas, Oxford University Press ayant peur que le livre ne touche pas son public habituel8. Les efforts de Mermoud pour intéresser d'autres éditeurs anglais n’obtiendront que des réponses négatives. Bodley Head, la dernière maison d'édition contactée, donnera certes son accord, mais à la condition d'une republication française simultanée9 : la première édition ne s'écoulant pas, Mermoud refusera.

  • 8. Lettre d'Albert Mermoud à Claude Roy, 19 avril 1952, dossier « La France de profil », Fonds de la Guilde du Livre, BCU, Département des manuscrits.
  • 9. Gaston Burnand, entretien avec Olivier Lugon, 26 octobre 2012.

La France de profil n’est sans doute pas dans l’air du temps, plus tourné vers la photographie instantanée, la prise sur le vif, la poésie de la rue, à l’instar de Paris des rêves, anthithèse de « l'art figé de Paul Strand »10, avec ses vues d’architecture statiques et ses hiératiques portraits posés. Le livre n’est de plus pas exempt de nostalgie. Si Strand est sympathisant d’un communisme tourné vers le futur, lui reste fasciné par le passé. Déjà âgé lorsqu'il réalise l’ouvrage, il est marqué par la tradition du beau tirage et de la photographie comme œuvre d’art, loin des possibilités d’activation politique et éditoriale des images. Il exigera d’ailleurs de faire regraver de coûteux cylindres d'héliogravure afin de corriger certains recadrages minimaux de ses clichés, qu’il perçoit comme des mutilations11.

La collaboration entre les artistes et la maison d'édition se poursuivra néanmoins, avec notamment La Chine dans un miroir (1952) ou Mères et petits d’Ylla (sous le pseudonyme de Frédéric Massy, 1958) pour Claude Roy (☞ Le livre pour enfants), et Les Hébrides (1962) pour Paul Strand. Et La France de profil ne manque aujourd’hui à aucune des anthologies des plus grands livres de photographie du XXe siècle.

— Lorraine Tilliette

Notes

  • 1. Pour Un Paese, Paul Strand collabore avec Cesare Zavattini, figure de proue du cinéma néo-réaliste italien, auteur notamment de plusieurs scénarios pour Vittorio De Sica, comme Le Voleur de bicyclette (1948), Miracle à Milan (1951) ou Umberto D. (1952). Zavattini a lui aussi des ambitions sociales, il veut montrer le vécu quotidien de personnes ordinaires. Bien qu'esthétiquement réussi, le livre n’obtiendra guère de succès commercial, et les projets de traduction en anglais et en français, notamment avec la Guilde du Livre, ne se concrétiseront pas. Voir Maria Antonella Pelizzari, « Un Paese (1955) et le défi de la culture de masse », Etudes photographiques, n° 30, décembre 2012.
  • 2. Second livre de photographies de Paul Strand dont la publication française a été effectuée par la Guilde, Les Hébrides posa de nombreux problèmes. Basil Davidson, l'auteur des textes anglais, avait réalisé sa propre traduction en français. Albert Mermoud, la trouvant mauvaise, fait appel à François Nourrissier pour rédiger une traduction plus adaptée, sans consulter les auteurs originaux. Ceux-ci se plaignent alors à l'éditeur en voulant faire modifier leurs droits d'auteurs, Strand songe même à s'opposer à la publication du livre. Pour finir, auteurs et éditeur trouvent un terrain d'entente et l’ouvrage est publié en 1962. Il est exceptionnellement imprimé en Allemagne de l’Est. Voir le dossier « Les Hébrides », fonds de La Guilde du Livre, BCU, Département des manuscrits.
  • 3. Voir le dossier « La France de profil » (IS 4359, carton F 181), Fonds de la Guilde du Livre, BCU, Département des manuscrits.
  • 4. Contrat entre Albert Mermoud, Claude Roy et Paul Strand, 4 janvier 1952, dossier « La France de profil », Fonds de la Guilde du Livre, BCU, Département des manuscrits.
  • 5. Lettre d'Albert Mermoud à Claude Roy, 19 avril 1952, dossier « La France de profil », Fonds de la Guilde du Livre, BCU, Département des manuscrits.
  • 6. « [L]ire le passé dans ces lignes du visage qui s’appellent les rides, dans les lignes de la pierre, qui s’appellent l’érosion, la corrosion, la moisissure, dans ces lignes du bois qui s’appellent la mousse, la patine, l’usure. C’est ce que fait Paul Strand. […] Il laisse les visages et les murailles raconter une histoire » (Claude Roy, La France de profil, Lausanne, La Guilde du Livre, 1952, p. 14).
  • 7. Michel Boujut, Le Jeune Homme en colère, Paris, Arléa, 1998.
  • 8. Lettre de John A. S., directeur d'Oxford University Press, à Albert Mermoud, 30 janvier 1952, dossier « La France de profil », Fonds de la Guilde du Livre, BCU, Département des manuscrits.
  • 9. Lettre de John Lane, directeur de Bodley Head, à Albert Mermoud, 17 février 1954, dossier « La France de profil », Fonds de la Guilde du Livre, BCU, Département des manuscrits.
  • 10. Lettre d'Albert Mermoud à Claude Roy, 19 avril 1952, dossier « La France de profil », Fonds de la Guilde du Livre, BCU, Département des manuscrits.
  • 11. Gaston Burnand, entretien avec Olivier Lugon, 26 octobre 2012.

Bibliographie

  • Archives
  • Dossier « La France de profil » (IS 4359, carton F 181), Fonds de la Guilde du Livre, BCU, Département des manuscrits.
  • Sources
  • ROY, Claude et STRAND, Paul, La France de Profil, Lausanne, La Guilde du Livre, (impression Héliographia, Lausanne, reliure Mayer & Soutter, Lausanne), 1952.
  • Bulletins mensuels de la Guilde du Livre, octobre 1952-octobre 1953.
  • Littérature sécondaire
  • The Book of 101 Books : Seminal Photographic Books of the Twentieth Century, éd. Andrew Roth, New York, PPP Editions, 2001, p. 136-137.
  • BOUJUT, Michel, Le Jeune Homme en colère, Paris, Arléa, 1998.
  • DE CHASSEY, Eric, « Paul Strand, frontalité et engagement », Études photographiques, n° 13, juillet 2003.
  • DUNCAN, Catherine et ESKILDEN, Ute, Paul Strand : le monde à ma porte, 1950-1976, Paris, La Martinière, 1994.
  • Paul Strand, Paris, Nathan Image, coll. Les Maîtres de la photographie, 1990.
  • Paul Strand : Essays on his Life and Work, éd. Maren Stange, New York, Aperture, 1990.
  • PELIZZARI, Maria Antonella, « Un Paese (1955) et le défi de la culture de masse », Etudes photographiques, n° 30, décembre 2012.
  • ROY, Claude, Nous : essai d'autobiographie, Paris, Gallimard, 1972.