Les livres sur le cinéma

Les livres sur le cinéma


  • 1. Voir sa notice biographique sur le site de la BCUL, en ligne, consultée le 1er mai 2013.
  • 2. La série, que dirige Pierre Balthasar de Muralt, est composée de 75 cahiers qui paraissent mensuellement entre 1965 et 1972. Au sujet de l’Encyclopédie du Monde Actuel, formée d’abord de fiches, voir François Vallotton, Les Editions Rencontre, 1950-1971, Lausanne, Editions d’en bas, 2004, p. 77-79.
  • 3. 100 titres composent l’encyclopédie, qui sont publiés entre 1975 et 1976 (un index paraît ensuite en 1977). Elle est dirigée par Henri Tissot, sur lequel les informations manquent.

Au moins sept ouvrages illustrés de photographies, édités à Lausanne entre 1945 et 1975, ont pour objet le cinéma, en plus des albums renvoyant à des films en particulier (☞ Le film en livre) : le volume collectif Cinéma, un œil ouvert sur le monde, dirigé par Georges-Michel Bovay à la Guilde du Livre (☞ La Guilde du Livre) en 1952, tout d’abord, mais aussi trois livres de la collection J’aime aux Editions Rencontre (☞ La collection J'aime), J’aime le cinéma de Franck Jotterand1, en deux volumes, et J’aime le dessin animé de Denys Chevalier, datant de 1961 et 1962. Trois autres titres s’inscrivent dans deux vastes entreprises de type encyclopédique : Le Cinéma, films et réalisateurs, de l’après-guerre à nos jours en 1968, l’un des Cahiers de l’Encyclopédie du Monde Actuel, chez Rencontre à nouveau2, et deux volumes de la Bibliothèque Laffont des grands thèmes, coéditée par les éditions Robert Laffont à Paris, Salvat à Barcelone, et Grammont à Lausanne, Le Cinéma contemporain et Le Cinéma, art et industrie, édités en 19753.

  • 4. Lettre d’Armand Cauliez à Albert Mermoud, Paris, 11 mars 1952, dossier « Cinéma, un œil ouvert sur le monde » (IS 4359/F/168), Fonds Guilde du Livre, BCUL, Département des manuscrits.
  • 5. Lettre d’Albert Mermoud à Armand Cauliez, [Lausanne], 18 mars 1952, dossier « Cinéma, un œil ouvert sur le monde » (IS 4359/F/168), Fonds Guilde du Livre, BCUL, Département des manuscrits.

Ce ne sont là que quelques ouvrages épars : le cinéma n’est pas un thème qui a constitué une niche particulière dans l’édition lausannoise. Ainsi, quand Armand Cauliez, suite à la parution de Cinéma, un œil ouvert sur le monde, propose à Albert Mermoud, le directeur de la Guilde du Livre, « un projet de collection » intitulé « Cinéastes d’aujourd’hui », dont « chaque volume serait consacré à un grand metteur en scène [...] ou scénariste »4, Mermoud répond : « Notre institution [...] n’est pas du tout spécialisée dans le domaine cinématographique et ce n’est qu’occasionnellement que je puis faire une incursion dans ce domaine »5. Il n’exclut toutefois pas de prendre en compte son offre dans le cas où l’ouvrage conduit par Georges-Michel Bovay remporterait un succès assez grand pour justifier la création d’une collection, mais ceci ne se réalisera jamais.

Cette absence d’un développement particulier de la thématique cinématographique dans les livres de photographie lausannois ne doit toutefois pas nous empêcher de considérer les ouvrages existants, qui – de par la proximité de la photographie et du cinéma – suscitent des interrogations productives en terme de statut des photographies, de choix iconographiques, et de mise en page.

Texte et photographie, photographie et texte

Les reproductions photographiques dans certains ouvrages du corpus jouissent parfois d’un statut accessoire par rapport à l’écrit. C’est le cas notamment du Cinéma, art et industrie, le 44e volume de la Bibliothèque Laffont des grands thèmes. Les images, abondantes et toujours ancrées par des légendes, sont mises en coprésence dans la maquette avec le contenu écrit des deux parties qui divisent l’ouvrage (« Qu’est-ce que le cinéma ? », et « Le cinéma et son public », à chaque fois ouvertes par la retranscription d’un entretien avec François Truffaut). Sans être directement liées au texte qu’elles accompagnent, elles servent surtout à l’« aérer » et à rendre ainsi la lecture plus plaisante. La double page reproduite ici (fig. 1) le montre bien : la maquette accorde une grande place à des photographies de type divers (de films comme du phénomène cinématographique plus largement), qui n’ont pas de rapport direct au texte, mais distraient le lecteur.

  • 6. D’autres volumes n’ayant pas pour thème le cinéma peuvent tout de même convoquer l’imaginaire cinématographique. (...)

Si l’on peut penser que la thématique cinématographique appelle plus spécifiquement l’illustration, tous les volumes de la Bibliothèque, de La Pollution (1975) à La Société de consommation (1976), contiennent en fait des reproductions photographiques. Le pouvoir « attractionnel » de leur présence massive est d’ailleurs mis en avant dans la présentation promotionnelle de la collection à la fin des ouvrages : « Une collection comportant au total 14’400 pages et plus de 10’000 illustrations en couleurs »6.

  • 7. En voici la table des matières : Georges-Michel Bovay, « Dialogue avec Jean Cocteau », p. 9-17 ; (...)
  • 8. Lettre de Georges-Michel Bovay à Albert Mermoud, Paris, 10 décembre 1951, dossier « Cinéma, un œil ouvert sur le monde » (IS 4359/F/168), Fonds Guilde du Livre, BCUL, Département des manuscrits.
  • 9. Dans ces deux pages, les légendes 11 et 12 vont même jusqu’à dialoguer entre elles (« Dans Nosferatu […], les vampires meurent à l’aube », (...)

Dans le livre Cinéma, un œil ouvert sur le monde, les photographies reproduites souvent en pleine page grâce au procédé de l’héliogravure (☞ Lexique technique) bénéficient d’un statut plus distingué. L’ouvrage, qui réunit les contributions inédites de prestigieux auteurs francophones (Jean Cocteau, Léon Moussinac, Georges Sadoul, André Bazin, Maurice Bessy, Jean Thévenot, Nicole Vedrès7), fait s’alterner articles et cahiers d’images. Bien que les reproductions photographiques soient numérotées, aucun renvoi direct à celles-ci n’est présent dans les textes. Les films convoqués par les images sont certes la plupart du temps cités dans les parties les précédant, les cent photographies réparties dans sept séries au fil du livre n’en fonctionnent pas moins de façon tout à fait indépendante ; leurs légendes, toutes rédigées par Georges-Michel Bovay8, informent et guident même le lecteur qui n’aurait pas pris connaissance des textes (fig. 2 et 3)9.

Le Cinéma, art et industrie, Paris/Barcelone/Lausanne, R. Laffont/Salvat/Grammont, coll. Bibliothèque Laffont des grands thèmes, 1975, p. 123-124.

Fig. 1, Le Cinéma, art et industrie, p. 42-43.

Cinéma, un œil ouvert sur le monde, texte Georges-Michel Bovay, photo archives Cinémathèque française, Lausanne, La Guilde du livre/Editions Clairefontaine, 1952, n. p.

Fig. 2, Cinéma, un œil ouvert sur le monde, n. p.

Cinéma, un œil ouvert sur le monde, texte Georges-Michel Bovay, photo archives Cinémathèque française, Lausanne, La Guilde du livre/Editions Clairefontaine, 1952, n. p.

Fig. 3, Cinéma, un œil ouvert sur le monde, n. p.

  • 10. Telle est ainsi la légende liée à cette double page : « Définition des divers plans. (...)

Les trois volumes de la collection J’aime sur le cinéma et le dessin animé sont eux aussi construits sur l’alternance entre textes et cahiers photographiques, se succédant dans un rapport assez libre selon la maquette spécifique à la collection (☞ La collection J'aime). Le discours publicitaire pour la série met en avant la complémentarité des mots et des images pour créer du savoir, comme dans une publicité au slogan limpide (« vous aimez lire, voir, savoir, vous aimerez “j’aime” »), elle-même illustrée de photographies, dans la Feuille d’Avis de Lausanne (fig. 4). Les clichés, détachés du texte, détiennent ainsi un statut oscillant entre esthétique et didactisme, comme dans cette double page où une photographie se voit découpée et multipliée dans la mise en page pour montrer les différentes échelles de plan au cinéma (fig. 5). L’absence d’inscription adjacente tend à privilégier une première approche purement visuelle, qui ne sera augmentée de connaissance que si le lecteur utilise la table des légendes en fin d’ouvrage ou le feuillet volant qui les réunit10 (☞ La collection J'aime).

Feuille d'Avis de Lausanne, 25 novembre 1961, p. 14.

Fig. 4, Feuille d'Avis de Lausanne.

J’aime le cinéma (I), photo Magnum, Lausanne, Editions Rencontre, 1961, p. 198-199.

Fig. 5, J’aime le cinéma (I), p. 198-199.

Constitution de l’iconographie et convocation du référent cinématographique dans la mise en page

  • 11. A noter qu’aucun crédit ne mentionne les personnes en charge de cette tâche dans les ouvrages du corpus sur le cinéma. (...)
  • 12. Lettre de Georges-Michel Bovay à Albert Mermoud, Paris, 10 décembre 1951, dossier « Cinéma, un œil ouvert sur le monde » (IS 4359/F/168), Fonds Guilde du Livre, BCUL, Département des manuscrits.

Contrairement aux photographies de la plupart des ouvrages examinés dans l’exposition, celles des livres sur le cinéma ne sont pas spécifiquement réalisées pour l’édition, mais proviennent d’archives, d’agences photographiques telles que Magnum, ou de fonds de maisons de distribution, souvent remerciées en fin d’ouvrages. La partie imagée des livres ne nécessite donc pas une nouvelle commande de prises de vues à un photographe, mais la constitution d’une iconographie réalisée à partir de photographies déjà existantes par un « iconographe »11. Ainsi, pour l’ouvrage Cinéma, un œil ouvert sur le monde, à côté des salaires des contributeurs et du « forfait personnel » accordé au directeur de la publication, Georges- Michel Bovay, « pour le travail de composition du livre », un « poste iconographie », occupé par le même Bovay, est prévu dans les comptes de l’entreprise éditoriale12.

  • 13. F[rançois] T[ranchant], « “J’aime le cinéma” », Feuille d’Avis de Lausanne, 25-26 août 1962, p. 15.

La présence systématique de photographies dans ces ouvrages témoigne de leur importance pour évoquer le médium « audiovisuel » que constitue le cinéma. Tout autant que les mots, elles rappellent au souvenir du lecteur des films qu’il a pu voir ou lui en donnent une « image ». C’est ce que souligne François Tranchant dans un compte rendu du second volume de J’aime le cinéma, qu’il qualifie d’« aide-mémoire de 67 ans de cinéma en 300 pages et 288 photos »13. Plus encore, il ne serait pas inapproprié d’avancer que les photographies qui composent de tels livres contribuent à la création d’une sorte d’« imaginaire collectif » du cinéma : le panthéon de l’histoire du cinéma « classique » est établi, outre les discours, par la circulation répétée de certains clichés. Bovay, à Paris pour des recherches iconographiques, écrit à Albert Mermoud à ce sujet, invoquant le public-cible de son ouvrage en préparation, et, de façon intéressante, la question de la limitation des archives disponibles :

  • 14. Lettre de Georges-Michel Bovay à Albert Mermoud, Paris, 10 juillet 1951, dossier « Cinéma, un œil ouvert sur le monde » (IS 4359/F/168), Fonds Guilde du Livre, BCUL, Département des manuscrits.

Mme Lotte Eisner (de la Cinémathèque Française) [...] me fait remarquer une chose qui me paraît assez juste. C’est que, le livre étant destiné en majorité à des lecteurs non seulement peu avertis des choses du cinéma, mais qui surtout n’ont pas connaissance des autres ouvrages parus sur le même sujet, il ne faut pas chercher, pour les classiques de l’écran (Griffith, Eisenstein, Chaplin, etc.) à donner des photos résolument inédites, mais bien plutôt les photos les plus caractéristiques du film, même si elles ont déjà été publiées ailleurs. [...] d’autre part il n’existe en archives qu’un très petit nombre de ces photos, et ce sont forcément toujours les mêmes, ce qui résoud [sic] la question.14

Une fois l’iconographie constituée, la mise en page des photographies peut jouer à mimer le médium cinématographique, en cherchant à recréer des effets de mouvement ou de montage. Relativement à cette question, la collection J’aime – pas seulement les trois volumes consacrés au cinéma d’ailleurs – s’avère être un cas exemplaire, ainsi que le souligne Sara Ameti (☞ J'aime la Mime). Le référent cinématographique est convoqué métaphoriquement soit en faisant se succéder plusieurs instantanés proches (fig. 6) ou d’échelles variées (fig. 7), soit en juxtaposant des clichés qui se répondent (fig. 8), ou encore en combinant ces deux options (fig. 9 et 10). Cette problématique se retrouve dans un cas plus spécifique de croisement entre livres de photographie et cinéma : les ouvrages publiés suite à la réalisation d’un film (☞ Le film en livre) et cherchant à en condenser le contenu.

J’aime le cinéma (I), photo Magnum, Lausanne, Editions Rencontre, 1961, p. 32-33.

Fig. 6, J’aime le cinéma (I), p. 32-33.

J’aime le cinéma (II), photo archives, Lausanne, Editions Rencontre, 1961, p. 158-159.

Fig. 7, J’aime le cinéma (II), p. 158-159.

J’aime le cinéma (I), photo Magnum, Lausanne, Editions Rencontre, 1961, p. 152-153.

Fig. 8, J’aime le cinéma (I), p. 152-153.

J’aime le dessin animé, photo archives, texte Denys Chevalier, Lausanne, Editions Rencontre, 1962, p. 186-187.

Fig. 9, J’aime le dessin animé, p. 186-187.

J’aime le dessin animé, photo archives, texte Denys Chevalier, Lausanne, Editions Rencontre, 1962, p. 188-189.

Fig. 10, J’aime le dessin animé, p. 188-189.

— Faye Corthésy

Notes

  • 1. Voir sa notice biographique sur le site de la BCUL, en ligne, consultée le 1er mai 2013.
  • 2. La série, que dirige Pierre Balthasar de Muralt, est composée de 75 cahiers qui paraissent mensuellement entre 1965 et 1972. Au sujet de l’Encyclopédie du Monde Actuel, formée d’abord de fiches, voir François Vallotton, Les Editions Rencontre, 1950-1971, Lausanne, Editions d’en bas, 2004, p. 77-79.
  • 3. 100 titres composent l’encyclopédie, qui sont publiés entre 1975 et 1976 (un index paraît ensuite en 1977). Elle est dirigée par Henri Tissot, sur lequel les informations manquent.
  • 4. Lettre d’Armand Cauliez à Albert Mermoud, Paris, 11 mars 1952, dossier « Cinéma, un œil ouvert sur le monde » (IS 4359/F/168), Fonds Guilde du Livre, BCUL, Département des manuscrits.
  • 5. Lettre d’Albert Mermoud à Armand Cauliez, [Lausanne], 18 mars 1952, dossier « Cinéma, un œil ouvert sur le monde » (IS 4359/F/168), Fonds Guilde du Livre, BCUL, Département des manuscrits.
  • 6. D’autres volumes n’ayant pas pour thème le cinéma peuvent tout de même convoquer l’imaginaire cinématographique. C’est le cas par exemple de Psychiatrie et antipsychiatrie (1975), dans lequel six reproductions photographiques renvoient à des films (Rafael Moreno Alba, Las melancòlicas, 1971 ; Nelo Risi, Journal d’une schizophrène, 1968 ; Ken Loach, Family Life, 1971 ; Samuel Fuller, Shock Corridor, 1963 ; Georges Franju, La Tête contre les murs, 1959 ; Peter Brook, Marat-Sade, 1967). Dans les légendes, il n’est alors pas tant proposé une analyse des représentations de la psychiatrie au cinéma qu’une mise en parallèle entre ce que raconte le film et la « réalité », comme par exemple avec cette légende : « Il y a encore très peu de temps, les conditions matérielles de la vie dans les “asiles d’aliénés” étaient absolument effroyables. Le minimum le plus élémentaire de confort et d’hygiène y faisait souvent défaut. La photo ci-dessus, extraite d’un film de R. Moreno Alba, peut donner une idée de ce qu’était alors la réalité. » (p. 17).
  • 7. En voici la table des matières : Georges-Michel Bovay, « Dialogue avec Jean Cocteau », p. 9-17 ; Léon Moussinac, « L’âge héroïque du cinéma », p. 19-33 ; Georges Sadoul, « Peter Schlemihl et le commerce des ombres », p. 35-54 ; André Bazin, « Pour un cinéma impur (défense de l’adaptation) », p. 59-83 ; Georges- Michel Bovay, « Poésie et réalisme », p. 85-100 ; Maurice Bessy, « Le dessin animé », p. 101-116 ; Jean Thévenot, « Le cinéma saisit le vif », p. 117-131 ; Nicole Vedrès, « Le cinéma et le piège de la réalité », p. 133-139 ; Georges-Michel Bovay, « Le musée vivant (les films sur l’art) », p. 141-152. C’est donc dans ce contexte que paraît pour la première fois le texte d’André Bazin sur l’adaptation qui sera repris, avec des modifications, dans le tome 2 de son recueil Qu’est-ce que le cinéma ? (Paris, Les Editions du Cerf, 1959, p. 7-32).
  • 8. Lettre de Georges-Michel Bovay à Albert Mermoud, Paris, 10 décembre 1951, dossier « Cinéma, un œil ouvert sur le monde » (IS 4359/F/168), Fonds Guilde du Livre, BCUL, Département des manuscrits.
  • 9. Dans ces deux pages, les légendes 11 et 12 vont même jusqu’à dialoguer entre elles (« Dans Nosferatu […], les vampires meurent à l’aube », « [t]andis que dans le Cabinet du Docteur Caligari […], les somnambules vont à la nuit chercher les femmes dans leur lit, en rasant le décor stylisé à l’extrême. »). De même, les photographies : la succession des deux images placées sur une pleine page en vertical donne l’impression d’un lien entre l’homme brandissant une épée et Caligari plaqué contre un mur, tandis qu’au geste de Nosferatu répond celui du personnage de Wiene.
  • 10. Telle est ainsi la légende liée à cette double page : « Définition des divers plans. Page de gauche, image d’ensemble avec cadrages délimités. 199 A. Gros plan. 199 B. Plan très rapproché. 199 C. Plan américain (personnages vus à mi-corps). 199 D. Plan moyen (personnages en pied). 199 E. Plan de demi-ensemble. 199 F. Plan d’ensemble ». Les lettres nommant les plans ne sont pas présentes à côté des images de la double page.
  • 11. A noter qu’aucun crédit ne mentionne les personnes en charge de cette tâche dans les ouvrages du corpus sur le cinéma. Concernant l’émergence de la figure de l’iconographe, voir la contribution de Davide Nerini sur les encyclopédies illustrées (☞ Les encyclopédies illustrées).
  • 12. Lettre de Georges-Michel Bovay à Albert Mermoud, Paris, 10 décembre 1951, dossier « Cinéma, un œil ouvert sur le monde » (IS 4359/F/168), Fonds Guilde du Livre, BCUL, Département des manuscrits.
  • 13. F[rançois] T[ranchant], « “J’aime le cinéma” », Feuille d’Avis de Lausanne, 25-26 août 1962, p. 15.
  • 14. Lettre de Georges-Michel Bovay à Albert Mermoud, Paris, 10 juillet 1951, dossier « Cinéma, un œil ouvert sur le monde » (IS 4359/F/168), Fonds Guilde du Livre, BCUL, Département des manuscrits.

Bibliographie

  • Archives
  • Dossier « Cinéma, un œil ouvert sur le monde » (IS 4359/F/168), Fonds Guilde du Livre, BCUL, Département des manuscrits.
  • Sources
  • Livres
  • BOVAY, Georges-Michel (dir.), Cinéma, un œil ouvert sur le monde, Lausanne, La Guilde du Livre/Editions Clairefontaine (impression Imprimeries Populaires, Lausanne, reliure Mayer et Soutter, Lausanne), 1952.
  • JOTTERAND, Franck, J’aime le cinéma (I), Lausanne, Editions Rencontre (typographie Imprimerie Rencontre, Lausanne, héliogravure Imprimerie Centrale, Lausanne, mise en page, Jacques Plancherel, Zurich), 1961.
  • CHEVALIER, Denys, J’aime le dessin animé, Lausanne, Editions Rencontre, 1962.
  • JOTTERAND, Franck, J’aime le cinéma(II), Lausanne, Editions Rencontre (typographie Imprimerie Rencontre, Lausanne, héliogravure Imprimerie Centrale, Lausanne, mise en page, Jacques Plancherel, Zurich), 1962.
  • Le Cinéma, films et réalisateurs, de l’après-guerre à nos jours, Lausanne, Editions Rencontre, Cahiers de l’encyclopédie du monde actuel n° 29, 1968.
  • Le Cinéma contemporain, Paris/Barcelone/Lausanne, R. Laffont/Salvat/Grammont, coll. Bibliothèque Laffont des grands thèmes n° 35 (composition Imprimerie Bron, Lausanne, impression Graficas Estella, Espagne), 1975.
  • Le Cinéma, art et industrie, Paris/Barcelone/Lausanne, R. Laffont/Salvat/Grammont, coll. Bibliothèque Laffont des grands thèmes n° 44 (composition Imprimerie Bron, Lausanne, impression Graficas Estella, Espagne), 1975.
  • Articles
  • J. M. [Jean MATTER], « J’aime le cinéma, par Franck Jotterand », Feuille d’Avis de Lausanne, 11 décembre 1961, p. 3.
  • F. T. [François TRANCHANT], « “J’aime le cinéma” », Feuille d’Avis de Lausanne, 25-26 août 1962, p. 15.